J'aimerais de ce pas quelque peu fatigué
Trouver l'escalier qui mène à tes pensées,
Monter et descendre la voie sinueuse,
Chercher le propylée d'humeur tempétueuse.
J'aimerais de cette glissade coulée
Descendre le divin toboggan, enivrée
Par un jubilatoire et renouvelé moment
Où l'être sort tout droit du néant.
J'aimerais emprunter ce chemin de traverse,
Naviguer sur les quintes et les tierces,
Atteindre le fond de la grotte
Et partager tes secrètes marottes.
J'aimerais ouvrir la fenêtre de ta tanière,
Faire entrer la lactescente lumière,
L'essaimer lentement sous mes pas,
La peindre doucement de mes doigts.
J'aimerais pousser ta lourde et sombre porte,
Étaler l'arc-en-ciel en sylphe accorte,
Partager mes effilochés et flottants nuages,
Et le clair, et l'obscur, en digne descendant du Caravage.
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