mardi 29 novembre 2011

Basket et poésie - Nationale 1 - Pepinster-Anvers - 26/11/11

Sans aucune prétention journalistique,
Voici le portrait d'un match épique.
Géants roses parrainés par petits poussin bleus.
Le match en sera-t-il houleux ?

Commencement en demi-teinte,
Les Pépins n'imposent pas leurs feintes.
Sur 13-19, Anvers s'échappe
Et le premier quart passe à la trappe.

Les Roses n'ayant pas dit leur dernier mot,
Surprennent les Blancs par un continuel assaut,
Et par 37-36 à la mi-temps, offrent à leur public survolté
Un tout petit point d'espoir en avancée.

Début de troisième dans l'allégresse.
Il faut confirmer cette avance sans maladresse.
Marcus, Maxou et leurs compagnons
Se jettent à corps perdus sur les rebonds.

Dunks pour corser le spectacle
Anvers n'y fait suffisamment obstacle.
Jeu collectif et bonne réussite aux lancers-francs
Façonnent un 59-50 d'un troisième excellent.

Quatre fautes en moins de trois minutes,
Les Pépins cherchent la dispute.
Ils ne se rendent pas la vie facile.
Le dernier quart fera figure de style.

La fin du match se joue aux francs lancers.
Les statistiques vont en parler.
82-74 sonnent le glas de ma prose.
Merci les Pépins pour cette première victoire rose.

lundi 28 novembre 2011

Natation et poésie - Aquamitiés - 27/11/2011

Une froideur venteuse a remplacé
La chaleur suffocante du mois de mai dernier.
Waremme accueille petits et grands initiés
Pour la deuxième édition des Aquamitiés.

Parents bien organisés ont prévu fluorescents
Pour repérer les courses de leur progéniture,
Les pieds traînant au bord du bassin débordant,
Donnent dernier conseil pour éviter déconfiture.

Enfants appliqués sous le regard des moniteurs.
Enfants dissipés, et plutôt joueurs...
Certains savent à peine nager
Mais n'ont pas peur de se lancer.

Gestes précautionneux et ralentis
Ou rapides et débordants d'énergie.
Reconnaître ses enfants dans la mêlée n'est pas aisé
Mais par son style, l'enfant sait se faire distinguer.

D'une voix de stentor, le starter réclame silence.
Sans plus tarder, la danse des 5-7 ans commence.
Certains petits ont déjà une technique étonnante
Et osent le crawl sous la foule applaudissante.

Les séries passent et l'âge ne cesse d'augmenter.
La valeur n'attend pas le nombre des années.
Demi-tour parfait et fluidité des gestes,
Même à huit ans, déjà se manifestent.

Plongeons parfaitement exécutés ou complètement ratés
N'empêchent pas de progresser.
D'une bonne avancée ou courte fraction de seconde,
Les meilleurs nageurs mènent la ronde.

"A vos places!" Ce cri aura retenti maintes fois.
Pendant que les parents croisent les doigts.
"Allez hop pousse" retentit la voix de Jeremy
Tandis que Vic s'occupe de la photographie.

Les noms des gagnants sont à peine audibles
Dans le brouhaha de ces enfants terribles.
Viennent les relais en apothéose
Pour un public en complète osmose.

Le soir est tombé, et les chaises sont rangées.
Petite déception ou grande satisfaction exposée.
Que teintent les médailles!
Il est temps de rentrer au bercail...

jeudi 24 novembre 2011

Royal

Lâcher un mot sur la toile.
Le regarder bondir
Et puis s'enfuir.

Tisonner le poêle.
Désirs et idées
Bousculent mes pensées.

Lever les voiles.
Alcool et voyage
Ne font pas bon ménage.

Frissonner jusqu'à la moelle.
Faible quintessence
S'exprime de ma substance.

Admirer l'aurore boréale.
Blanches étincelles
Sortent du violoncelle.

Se sentir royal.
O ami féal!
Rencontre mon idéal.

mardi 22 novembre 2011

Eclats d'automne

Crissent les feuilles mortes qui s'abandonnent,
Sous un pas étourdi.
Quel doux plaisir d'automne!

Odeur du lierre qu'on dérange,
Petit coin de paradis.
Où se cache cette mésange ?

Blancheur suave du romarin en fleurs,
Lumière et accent du midi.
Camphre, étourdissante senteur!

Fuchsia blanc, ou rouge violet,
Vierge de toute maladie.
Où chantes-tu, gentil roitelet ?

Les pavots de Californie,
Oranges et guère refroidis,
Étrange décalcomanie...

Triste et morne figue verte,
Sans chaleur, à peine rebondie.
Que ne pleures-tu ta perte ?

Dernière rose à peine éclose,
O poète maudit,
Quand donc liras-tu ma prose ?

dimanche 20 novembre 2011

Douceur en partage

Dimanche délicieusement paresseux
Nonchalence sous l'astre radieux.
Vais-je sortir du lit
Ou rester sous le plumetis ?

Chocolat et douceurs m'attendent-elles ?
Entre confitures et pots de miel
Les saveurs m'emportent en un voyage,
Moi, qui n'ai soif que de partage.

Me rejoindras-tu, doux ami ?
D'Amérique ou d'Afrique amoureuse
Faire le tour du paradis.

Un délicieux petit déjeuner partagé
Moment de tendresse savoureuse
En compagnie de l'être aimé.

dimanche 13 novembre 2011

Basket et poésie - match de benjamins -12/11/2011

Tout n'a-t-il pas déjà été écrit ?
Cette équipe tourne telle un joyeux cabri!
Résumons en quelques mots bien sentis
La victoire de nos jeunes apprentis.

Un cinq de base fort pour commencer.
La tendance est vite amorcée.
Changement américain trop précipité
Pousse le coach à se repositionner.

Deux quarts sans dribbler
Le coach a exigé.
Quoi de plus aisé
Pour ces joueurs au regard exercé.

Deux quarts sans dribbler
Est le challenge de ce jour.
Le coach sera comblé.
Préparez les petits fours!

Courtes ou longues, rarement fausses,
Les passes sont mises à toutes les sauces.
A rebond ou en cloche, défend ton fromage!
L'adversaire n'a pas perdu son ramage.

Tournant bien autour de la raquette,
La balle y a bonne assiette.
Lay-up final et pénétrant
Pour un dessert bien croustillant.

Tir les yeux fermés ou à distance,
Toujours avec grande appétence,
Usant ou non du panneau,
Le ballon joue le seigneur de l'anneau.

Défendre pour isoler,
L'adversaire ne peut marquer.
Intercepter et contre-attaquer,
L'avantage est récupéré.

Jeu collectif bien interprété
Laisse chance à tous de participer.
Réceptionner, regarder, appeler,
Ces réflexes sont déjà bien ancrés.

Que retenir de plus de cette équipée ?
Le bonheur de jouer et de gagner!
11-98 en quatre fois huit minutes,
Score final vaut mieux que babelutes.

Deux points ont pourtant manqué.
Un tout petit panier très cordial...
Pour envoyer le coach bien aimé
Dans les douches faire plongeon vespéral.

mardi 8 novembre 2011

Tendres roses

Un tendre bouquet de roses
Depuis quelques jours m'accompagne.
Épanouies ou à peine écloses,
Elles viennent de pure campagne.

Des pétales s'en échappent
Et parsèment mon chemin.
Ce n'est guère qu'une étape,
Un appel pressant à demain.

Douce harmonie,
Miroir de ma vie,
Tendrement se meurt.

En blanc et en rose,
Finale apothéose,
Dans leur dernière demeure.

mardi 1 novembre 2011

Basket et poésie - match de coupe pupilles - 29/10/2011

Il est toujours plus facile
De parler de victoire et de style.
Décrire défaite est exercice périlleux,
Le nier n'est qu'inconscience ou tout simplement vaniteux.

Derby et coupe en un match assemblés,
Les éléments sont bien déterminés,
Pour un match sous grande pression.
Attention toutefois à gérer l'émotion...

Premier quart à peine teinté,
10-9, de justesse est gagné.
Le deuxième et le troisième ne le seront.
Il faut forger avant d'être forgeron!

Terminons en avec l'arithmétique,
Il faut noter que le petit dernier,
18-14 par le marqueur calculé,
Ne préfigure pas repos sabbatique.

La technique est importante,
Mais solitaire, n'emporte l'adhésion.
La combattivité ne fut suffisante,
Et maintenant, debriefons!

Présence au rebond défensif
Est nécessaire et utile.
Présence au rebond offensif
Pourtant ne serait pas futile.

La vitesse est certes une notion bluffante,
Mais nul ne sert de se presser
Pour dans le coin se laisser enfermer.
Surface du rectangle entier est pourtant concluante!

Entre passes mal assurées et perte de balles,
Le jeu manque de consistance.
L'adversaire monte haute cabale
Et sans faiblesse, arme résistance.

Joueurs, il faut vous regarder!
Vous êtes cinq sur le terrain,
Mais c'est à chacun d'anticiper
Le mouvement sûr et certain.

Contre-attaque solitaire mène au panier, parfois,
Précipitation cependant nuit à l'action.
Construire à deux ou à trois
Produirait certaine et plus sûre domination.

L'attention qui se relâche
Ne peut que mener au clash.
Les gestes sont à préciser
Et les fautes à éviter!

Le poète essuie tristesse,
Mais à trois minutes du terme,
L'équipe enfin relève tête ferme
Pour un sursaut de tigresse.

Rebond suivi et rythme enlevé,
Interception en diable et belle intensité,
Ne laissent plus à l'adversité
Nulle chance de panier marquer.

Ces trois minutes purement offensives,
Et aucunement permissives,
Au prochain match, seront la bourse
Pour en coupe, rester en course!