Il est toujours plus facile
De parler de victoire et de style.
Décrire défaite est exercice périlleux,
Le nier n'est qu'inconscience ou tout simplement vaniteux.
Derby et coupe en un match assemblés,
Les éléments sont bien déterminés,
Pour un match sous grande pression.
Attention toutefois à gérer l'émotion...
Premier quart à peine teinté,
10-9, de justesse est gagné.
Le deuxième et le troisième ne le seront.
Il faut forger avant d'être forgeron!
Terminons en avec l'arithmétique,
Il faut noter que le petit dernier,
18-14 par le marqueur calculé,
Ne préfigure pas repos sabbatique.
La technique est importante,
Mais solitaire, n'emporte l'adhésion.
La combattivité ne fut suffisante,
Et maintenant, debriefons!
Présence au rebond défensif
Est nécessaire et utile.
Présence au rebond offensif
Pourtant ne serait pas futile.
La vitesse est certes une notion bluffante,
Mais nul ne sert de se presser
Pour dans le coin se laisser enfermer.
Surface du rectangle entier est pourtant concluante!
Entre passes mal assurées et perte de balles,
Le jeu manque de consistance.
L'adversaire monte haute cabale
Et sans faiblesse, arme résistance.
Joueurs, il faut vous regarder!
Vous êtes cinq sur le terrain,
Mais c'est à chacun d'anticiper
Le mouvement sûr et certain.
Contre-attaque solitaire mène au panier, parfois,
Précipitation cependant nuit à l'action.
Construire à deux ou à trois
Produirait certaine et plus sûre domination.
L'attention qui se relâche
Ne peut que mener au clash.
Les gestes sont à préciser
Et les fautes à éviter!
Le poète essuie tristesse,
Mais à trois minutes du terme,
L'équipe enfin relève tête ferme
Pour un sursaut de tigresse.
Rebond suivi et rythme enlevé,
Interception en diable et belle intensité,
Ne laissent plus à l'adversité
Nulle chance de panier marquer.
Ces trois minutes purement offensives,
Et aucunement permissives,
Au prochain match, seront la bourse
Pour en coupe, rester en course!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire