samedi 31 décembre 2011

Bonne Année

Bains mousseux à volonté
Ors, perles et diamants de mes pensées
Noces chuchotées sur satin de velours
Nuit d'amour pour un jour ou toujours
Emerveillement de l'instant présent

Aimer dans le vent
Nouer de tendres liens
Naître au plaisir d'un câlin
Espérer un bonheur éblouissant
Etre tout simplement.

Madame Bâ (Erik Orsenna)

Un visa refusé est le point de départ de cette histoire.
Parcourir le 13-0021, ô précieux formulaire,
Est aussi l'occasion de découvrir le territoire
De Marguerite, femme africaine exemplaire,
D'ascendance Soninké, fille de forgeron-ingénieur.
Élevée par un fleuve pourvoyeur insaisissable
D'eau, d'espoir et de paroles d'un monde meilleur,
Marguerite raconte avec une verve insatiable
Ce que quelques rectangles blancs ne pourraient condenser :
Son enfance, son adolescence, sa famille,
Son amour, ses désirs, ses rencontres, ses pensées
Ses passions, ses peines et plaisirs, toute une vie.
Son avocat, tel l'écrivain public se portant au secours,
Ecoute subjugué le récit de cette envolée épique
Et en un dernier et ultime recours,
Ecrit la lettre au Président de la République.

Ce que mes vers ne vous ont pas encore exprimé
Est que j'ai tout simplement adoré
Le portrait de cette femme sans artifice
Au cœur d'un pays ensoleillé de tant de maléfices.

mercredi 28 décembre 2011

Esquisse

Dessiner ta silhouette endormie.
Estomper tes formes alanguies.

Colorer ton regard en bleu ou en gris.
Ombrer tes paupières alourdies.

Rectifier l'arête de ton nez.
Respirer l'évanescence safranée.

Suivre le contour de tes lèvres.
Goûter le sel à en devenir chèvre.

Arrondir doucement ton épaule.
S'y lover sous le regard du vieux saule.

Adoucir la rigueur de ton coude.
Cueillir la cicatrisante consoude.

Caresser la paume de ta main.
Pouvoir y inventer mon chemin.

Être l'ingénieur insaisissable de tes rêves.
Attendre patiemment que l'aube s'en relève.

Façonner la clef de tes désirs.
L'emporter dans le fleuve éthéré du plaisir.

T'esquisser au fusain, à la sanguine, au pastel.
Partager la douceur d'un vélin éternel...

samedi 24 décembre 2011

Joyeux Noël

Joie des retrouvailles
Organisation des ripailles.
Y a-t-il moment plus heureux ?
En famille, entre amis ou à deux.
Un instant pour apprécier
Xénon ou néon en lumière tamisée.

Nuit d'or ou d'argent,
Once de myrrhe ou d'encens.
Espérer le divin amour,
L'éternité d'un beau jour.

mercredi 21 décembre 2011

AIME

Accepte ma blessure.
Inspire dans l'azur.
Murmure des mots sûrs.
Espère en mon âme pure.

Aime, mais aime donc!

Accepte de mes mains le miel.
Inspire l'air et le ciel.
Murmure simplement l'essentiel.
Espère la caresse de mes ailes.

Aime, mais aime donc!

Accepte mon infinie douceur.
Inspire mon âme sœur.
Murmure le ruban des heures.
Espère ici et ailleurs.

Aime, mais aime donc!

Accepte ma déraison.
Inspire ma passion.
Murmure dans le fol tourbillon.
Espère en toute saison.

Aime, mais aime donc!

dimanche 18 décembre 2011

Rose noire


Noire inquiétude du premier chapitre
Repose sur cette insolente épître.
L'Oeuvre va-t-elle blanchir
Et notre amitié se raffermir ?
Ou passer au rouge passion
D'une impossible transmutation.

Partition à quatre mains

Ce soir, tendre et doux ami.
Retroussons les manches du pull-over.
De nos mains unies et d'un peu d'alchimie,
Inventons un délice à cœur ouvert.

Le cristal blanc se dissout lentement
Dans l'onctuosité d'une crémeuse baratte.
La rousse lune luit doucement
Au clair argenté de cette sonate.

Un coup sec a tôt fait de briser la coquille.
Un à un, le blanc, le jaune se mêlent à l'appareil.
Les silences attachent les notes de cette mélodie
Qui trace une voie lactescente à nos oreilles.

Un nuage de poudre blanche vient compléter l'action
Du bicarbonate et pyrophosphate de sodium.
Nos lèvres y goûtent en déraison
Sinon le sel, au moins l'opium.

Rhum et fruits de la lointaine Corynthe
Enrichissent le visqueux mélange.
Nos yeux se noient dans la capiteuse absinthe
Et la musique envoie son divin archange.

La chaleur est nécessaire à l'alchimiste
Pour virer l'oeuvre du noir au rouge final.
Nos âmes, passionnément utopistes,
Se rejoignent en une alliance fatale.

La physique et la chimie se sont associées
Pour produire notre composition.
L'alchimie et la métaphysique se sont sublimées
Pour consacrer notre communion.

samedi 10 décembre 2011

Enfant, allez...

Enfant, allez me quérir
Un humain à ébahir.
Seul, je ne peux que discourir.

Enfant, allez me conquérir
Un être de feu et de sang sans coup férir.
Seul, je vais me trahir.

Enfant, allez me nourrir
De pain et de lait, me secourir.
Seul, je ne peux que dépérir.

Enfant, venez me bleuir
D'arc en flèche m'assaillir.
Seul, je vais défaillir.

Enfant, venez me cueillir
Une rose musquée à sentir.
Seul, je ne veux pas flétrir.

Enfant, venez me chérir
M'envoûter, me sourire.
Seul, je ne veux pas mourir.

vendredi 9 décembre 2011

Fascination

À ma fenêtre s'offre panorama
Changeant sous les aléas du climat.
La brume se dissipe au petit matin,
Bâtisses mêlées de bosquets bien malins.

La vue n'est pas très belle,
Quelques bâtiments industriels...
L'attraction est néanmoins puissante,
Tout à tour rayonnante ou évanescente.

Au loin un avion décolle,
Trace blanche dans le ciel dégagé,
Et mon esprit s'envole.

Douceur acidulée de l'alkékenge,
Mes yeux t'ont cherché...
Où te caches-tu, mon ange ?

jeudi 8 décembre 2011

Je suis...

Je suis votre chambrière.
À vos pieds, je m'égare et erre
Au fil de ma lanière.
Recevez ma sainte colère.

Je suis votre égérie.
Je me vêts de soierie
Telle une tueuse en série.
Recevez ma luxueuse folie.

Je suis votre artiste.
Je m'élance sur la piste
En beauté unijambiste.
Recevez mon expression triste.

Je suis votre esthète.
Je ramasse les miettes
D'une passion désuète.
Recevez mon admiration muette.

Je suis votre poétesse.
Mes vers vous caressent
Tout en finesse.
Recevez mon immense tendresse.

Je suis votre virtuose.
Je m'extrais de ma nymphose
Sans nulle cyanose.
Recevez ma musicale prose.

Je suis votre incarnation.
J'oscille tel un papillon
Pour le plaisir de votre initiation.
Partagez ma passion.

Rencontre boréale

Un trait lumineux a traversé l'azur.
Le guépard a stoppé net son élan.
Yeux bleus couleur de rouge mer
Ont attiré son attention.

L'impala a relevé la tête dans l'embrasure.
Fuir ou se battre, ne choisissant.
Réalité ou douce chimère,
Fascination à l'horizon.

Festival de l'esprit en démesure.
Etincelles en jaillissant.
Pôles opposés ou fusion nucléaire.
Échange à en perdre la raison.

De l'alchimie, procéder à la brasure.
Envoûter à petit feu de mots perlants.
Vers et prose traversant la grammaire.
L'art n'est qu'un rêve en réduction.

Quatre battements de cils sans césure
De l'âme à l'esprit pénétrant
Attente fébrile du prochain trait linéaire
Magie des mots pour de plaisantes sensations.

Nul carnassier dans cette histoire,
Mais deux êtres tendus d'un même espoir
D'un jour partager un accoudoir
Dans la boréale aurore d'un divin soir.

mardi 6 décembre 2011

Christian

Quel funeste samedi,
O Christian mon ami.
Moult équipes fêtent victoire
Et toi, tu t'en vas dans le soir.

Le basket a perdu un fidèle supporter
Et un fils, son très fier père.
Jamais avare de sourires,
Toujours à vous accueillir.

Des anecdotes plein les poches
Et plaisanteries tel un gavroche.
Un SMS pour rappeler le match de ton fiston
Et au hall, tu supportais nos rejetons.

Des dames aux benjamins, des seniors aux poussins
Toujours prêt pour un coup de main.
Joueurs, coaches, parents, supporters, tes amis,
Tous, nous te disons "Merci"!

Basket et poésie - match de benjamins - 3/12/2011

Garance, Guillaume, Grégoire sont-ils en forme
Pour offrir à leur entraîneur bien aimé
Une nouvelle victoire hors norme ?

Audran, Coline, Bruna vont-ils être inspirés
Pour synthétiser en quelques passes
Tout le travail de cette moitié d'année ?

Colin, Sam, Sylvain vont-ils plonger
Le public dans l'allégresse
D'un succès sans cesse renouvelé ?

Travail, travail!
Ne cesse de répéter le coach à gorge déployée.
Plaisir avant tout, pensent nos petites canailles.

De la pression en défense,
Intercepter, ne pas lâcher,
Des rebonds sans offense.

Contre-attaques en suffisance,
Savoir faute provoquer,
Shooter en toute confiance.

Longue passe et panier à trois secondes du buzzer
Concluront ce match ultime
D'un premier tour parfait et sans heurts.

mardi 29 novembre 2011

Basket et poésie - Nationale 1 - Pepinster-Anvers - 26/11/11

Sans aucune prétention journalistique,
Voici le portrait d'un match épique.
Géants roses parrainés par petits poussin bleus.
Le match en sera-t-il houleux ?

Commencement en demi-teinte,
Les Pépins n'imposent pas leurs feintes.
Sur 13-19, Anvers s'échappe
Et le premier quart passe à la trappe.

Les Roses n'ayant pas dit leur dernier mot,
Surprennent les Blancs par un continuel assaut,
Et par 37-36 à la mi-temps, offrent à leur public survolté
Un tout petit point d'espoir en avancée.

Début de troisième dans l'allégresse.
Il faut confirmer cette avance sans maladresse.
Marcus, Maxou et leurs compagnons
Se jettent à corps perdus sur les rebonds.

Dunks pour corser le spectacle
Anvers n'y fait suffisamment obstacle.
Jeu collectif et bonne réussite aux lancers-francs
Façonnent un 59-50 d'un troisième excellent.

Quatre fautes en moins de trois minutes,
Les Pépins cherchent la dispute.
Ils ne se rendent pas la vie facile.
Le dernier quart fera figure de style.

La fin du match se joue aux francs lancers.
Les statistiques vont en parler.
82-74 sonnent le glas de ma prose.
Merci les Pépins pour cette première victoire rose.

lundi 28 novembre 2011

Natation et poésie - Aquamitiés - 27/11/2011

Une froideur venteuse a remplacé
La chaleur suffocante du mois de mai dernier.
Waremme accueille petits et grands initiés
Pour la deuxième édition des Aquamitiés.

Parents bien organisés ont prévu fluorescents
Pour repérer les courses de leur progéniture,
Les pieds traînant au bord du bassin débordant,
Donnent dernier conseil pour éviter déconfiture.

Enfants appliqués sous le regard des moniteurs.
Enfants dissipés, et plutôt joueurs...
Certains savent à peine nager
Mais n'ont pas peur de se lancer.

Gestes précautionneux et ralentis
Ou rapides et débordants d'énergie.
Reconnaître ses enfants dans la mêlée n'est pas aisé
Mais par son style, l'enfant sait se faire distinguer.

D'une voix de stentor, le starter réclame silence.
Sans plus tarder, la danse des 5-7 ans commence.
Certains petits ont déjà une technique étonnante
Et osent le crawl sous la foule applaudissante.

Les séries passent et l'âge ne cesse d'augmenter.
La valeur n'attend pas le nombre des années.
Demi-tour parfait et fluidité des gestes,
Même à huit ans, déjà se manifestent.

Plongeons parfaitement exécutés ou complètement ratés
N'empêchent pas de progresser.
D'une bonne avancée ou courte fraction de seconde,
Les meilleurs nageurs mènent la ronde.

"A vos places!" Ce cri aura retenti maintes fois.
Pendant que les parents croisent les doigts.
"Allez hop pousse" retentit la voix de Jeremy
Tandis que Vic s'occupe de la photographie.

Les noms des gagnants sont à peine audibles
Dans le brouhaha de ces enfants terribles.
Viennent les relais en apothéose
Pour un public en complète osmose.

Le soir est tombé, et les chaises sont rangées.
Petite déception ou grande satisfaction exposée.
Que teintent les médailles!
Il est temps de rentrer au bercail...

jeudi 24 novembre 2011

Royal

Lâcher un mot sur la toile.
Le regarder bondir
Et puis s'enfuir.

Tisonner le poêle.
Désirs et idées
Bousculent mes pensées.

Lever les voiles.
Alcool et voyage
Ne font pas bon ménage.

Frissonner jusqu'à la moelle.
Faible quintessence
S'exprime de ma substance.

Admirer l'aurore boréale.
Blanches étincelles
Sortent du violoncelle.

Se sentir royal.
O ami féal!
Rencontre mon idéal.

mardi 22 novembre 2011

Eclats d'automne

Crissent les feuilles mortes qui s'abandonnent,
Sous un pas étourdi.
Quel doux plaisir d'automne!

Odeur du lierre qu'on dérange,
Petit coin de paradis.
Où se cache cette mésange ?

Blancheur suave du romarin en fleurs,
Lumière et accent du midi.
Camphre, étourdissante senteur!

Fuchsia blanc, ou rouge violet,
Vierge de toute maladie.
Où chantes-tu, gentil roitelet ?

Les pavots de Californie,
Oranges et guère refroidis,
Étrange décalcomanie...

Triste et morne figue verte,
Sans chaleur, à peine rebondie.
Que ne pleures-tu ta perte ?

Dernière rose à peine éclose,
O poète maudit,
Quand donc liras-tu ma prose ?

dimanche 20 novembre 2011

Douceur en partage

Dimanche délicieusement paresseux
Nonchalence sous l'astre radieux.
Vais-je sortir du lit
Ou rester sous le plumetis ?

Chocolat et douceurs m'attendent-elles ?
Entre confitures et pots de miel
Les saveurs m'emportent en un voyage,
Moi, qui n'ai soif que de partage.

Me rejoindras-tu, doux ami ?
D'Amérique ou d'Afrique amoureuse
Faire le tour du paradis.

Un délicieux petit déjeuner partagé
Moment de tendresse savoureuse
En compagnie de l'être aimé.

dimanche 13 novembre 2011

Basket et poésie - match de benjamins -12/11/2011

Tout n'a-t-il pas déjà été écrit ?
Cette équipe tourne telle un joyeux cabri!
Résumons en quelques mots bien sentis
La victoire de nos jeunes apprentis.

Un cinq de base fort pour commencer.
La tendance est vite amorcée.
Changement américain trop précipité
Pousse le coach à se repositionner.

Deux quarts sans dribbler
Le coach a exigé.
Quoi de plus aisé
Pour ces joueurs au regard exercé.

Deux quarts sans dribbler
Est le challenge de ce jour.
Le coach sera comblé.
Préparez les petits fours!

Courtes ou longues, rarement fausses,
Les passes sont mises à toutes les sauces.
A rebond ou en cloche, défend ton fromage!
L'adversaire n'a pas perdu son ramage.

Tournant bien autour de la raquette,
La balle y a bonne assiette.
Lay-up final et pénétrant
Pour un dessert bien croustillant.

Tir les yeux fermés ou à distance,
Toujours avec grande appétence,
Usant ou non du panneau,
Le ballon joue le seigneur de l'anneau.

Défendre pour isoler,
L'adversaire ne peut marquer.
Intercepter et contre-attaquer,
L'avantage est récupéré.

Jeu collectif bien interprété
Laisse chance à tous de participer.
Réceptionner, regarder, appeler,
Ces réflexes sont déjà bien ancrés.

Que retenir de plus de cette équipée ?
Le bonheur de jouer et de gagner!
11-98 en quatre fois huit minutes,
Score final vaut mieux que babelutes.

Deux points ont pourtant manqué.
Un tout petit panier très cordial...
Pour envoyer le coach bien aimé
Dans les douches faire plongeon vespéral.

mardi 8 novembre 2011

Tendres roses

Un tendre bouquet de roses
Depuis quelques jours m'accompagne.
Épanouies ou à peine écloses,
Elles viennent de pure campagne.

Des pétales s'en échappent
Et parsèment mon chemin.
Ce n'est guère qu'une étape,
Un appel pressant à demain.

Douce harmonie,
Miroir de ma vie,
Tendrement se meurt.

En blanc et en rose,
Finale apothéose,
Dans leur dernière demeure.

mardi 1 novembre 2011

Basket et poésie - match de coupe pupilles - 29/10/2011

Il est toujours plus facile
De parler de victoire et de style.
Décrire défaite est exercice périlleux,
Le nier n'est qu'inconscience ou tout simplement vaniteux.

Derby et coupe en un match assemblés,
Les éléments sont bien déterminés,
Pour un match sous grande pression.
Attention toutefois à gérer l'émotion...

Premier quart à peine teinté,
10-9, de justesse est gagné.
Le deuxième et le troisième ne le seront.
Il faut forger avant d'être forgeron!

Terminons en avec l'arithmétique,
Il faut noter que le petit dernier,
18-14 par le marqueur calculé,
Ne préfigure pas repos sabbatique.

La technique est importante,
Mais solitaire, n'emporte l'adhésion.
La combattivité ne fut suffisante,
Et maintenant, debriefons!

Présence au rebond défensif
Est nécessaire et utile.
Présence au rebond offensif
Pourtant ne serait pas futile.

La vitesse est certes une notion bluffante,
Mais nul ne sert de se presser
Pour dans le coin se laisser enfermer.
Surface du rectangle entier est pourtant concluante!

Entre passes mal assurées et perte de balles,
Le jeu manque de consistance.
L'adversaire monte haute cabale
Et sans faiblesse, arme résistance.

Joueurs, il faut vous regarder!
Vous êtes cinq sur le terrain,
Mais c'est à chacun d'anticiper
Le mouvement sûr et certain.

Contre-attaque solitaire mène au panier, parfois,
Précipitation cependant nuit à l'action.
Construire à deux ou à trois
Produirait certaine et plus sûre domination.

L'attention qui se relâche
Ne peut que mener au clash.
Les gestes sont à préciser
Et les fautes à éviter!

Le poète essuie tristesse,
Mais à trois minutes du terme,
L'équipe enfin relève tête ferme
Pour un sursaut de tigresse.

Rebond suivi et rythme enlevé,
Interception en diable et belle intensité,
Ne laissent plus à l'adversité
Nulle chance de panier marquer.

Ces trois minutes purement offensives,
Et aucunement permissives,
Au prochain match, seront la bourse
Pour en coupe, rester en course!

dimanche 30 octobre 2011

Basket et poésie - match de benjamins - 29/10/2011

Le championnat est bien intéressant,
Mais en coupe, la passion se réveille.
Public, prépare yeux et oreilles...
Les benjas vont-il nous offrir un match éblouissant ?

Passes en cloche dans tous les plans.
Défense bien suivie, ne laissant
À l'adversaire aucune chance
Du panier apprécier la tendance.

Le jeu se passe à l'intérieur d'un rectangle bien défini,
Mais parfois laisser sortir le ballon
Est pour Audran, sans aucun embrouillamini,
Un bon moyen de récupérer possession.

Le score du premier quart n'est pas surfait.
16-4, table de quatre et carré parfait!

Une feinte n'est pas toujours suffisante,
Pas de souci pour Colin!
Une deuxième, le panier se retente,
Que voilà deux points bien malins.

Faute avouée est à moitié pardonnée,
Guillaume la provoque sans hésiter.
Et pour le plaisir de ses complices,
Offre bons et loyaux services.

Balle semble parfois ardue.
Pas pour Sam qui se jette à corps perdu.
Le panneau est parfois contraire.
Mieux vaut de la balle détourner l'itinéraire.

À la mi-temps, 34-8
Le match est sous bonne conduite.

Mais même sans grande pression,
Il ne faut relâcher l'attention.
Défense à deux, prise en sandwich,
Marché provoqué, mais certainement point kitsch.

Balle protégée et bien montée,
Sylvain jamais ne se lasse,
Au rebond toujours tenace,
En deux ou trois coups, panier!

Entre-deux à l'arrachée,
Intercepter et contre-attaquer,
Charline a plus d'une corde à son arc
Et sait comment mener sa barque.

48-10 à la fin du troisième,
En route pour le quatrième!

Haute taille, risque d'algarade,
Greg a toutefois bonne parade.
Se plier tel le roseau, se relever au bon moment,
Cloche parfaite et le panier est dedans.

Par une bonne passe la raquette est ouverte.
Demoiselle Bruna est bien servie
Et de son layup tranquille
Offre panier d'une main experte.

Garance en sixième homme dans les gradins,
Parents et supporters bien présents,
Nul doute que clameurs et encouragements
Valent bien l'art et la manière des baladins.

64-14 au score final,
Passeport pour les quarts de finale!

mardi 25 octobre 2011

Natation et poésie - Aquamitiés - 23/10/2011

Par une belle après-midi d'automne,
Parents et enfants vers la piscine de Salzinnes ont convergé,
Première session qui papillonne,
Ouvrons les Aquamitiés!

Les petits bouts avec leur planche
N'ont pas peur de se lancer
Semblant à peine sortis des langes
Pour une longueur bien brassée.

Les parents, au chaud sur le balcon,
Des mains n'épargnent pas leur peine.
Chronométreurs et profs de natation
Ne restent point en veine.

Chez les plus grands, le style s'affirme.
Les gestes se font plus élégants.
La performance parfois en prime.
Ces enfants, cependant, n'ont toujours pas sept ans.

De huit à douze ans pour continuer
Les courses sont plus allongées
Mais toujours aussi disputées
Et le plaisir représenté.

La technique se dessine,
Vitesse lentement augmente.
Les plongeons apparaissent
Et l'eau reçoit caresse.

A la fin d'une après-midi bien étoffée,
Le toujours attendu relais rappelle,
Que même si ce sport est individuel,
En équipe se gagne le rutilant trophée.

Entre les différentes écoles, ce n'est un tort,
Compétition provoque saine émulation.
Nager est et reste un sport
Et l'amitié produit belle association.

dimanche 23 octobre 2011

Basket et poésie - match de benjamins - 22/10/2011

Quelle sera la couleur de ce match ?
Bleu arc-en-ciel ou jaune soleil ?
Ce ne peut être du catch
Au risque de se faire tirer les oreilles!

Belle pression défensive pour débuter,
Calmer le jeu, ne pas laisser jouer,
Les passes sont à soigner,
Et les couloirs à respecter.

Avance confortable est prise,
Mais Bruna, ne faut dormir,
L'adversaire ne va pas lâcher prise
Et l'équipe ne doit en souffrir.

Longue passe est toujours un risque
D'offrir à l'adversaire le homard ou la bisque.
Et quand les bleus possession ont récupéré,
Défense, il faut promptement réorganiser.

Quand Colin et Coline se font des politesses,
L'adversaire n'a plus qu'à regarder
Le ballon au filet rendre caresse.
Les bleus en sont bluffés!

Sylvain au rebond reste abonné,
Qui pirouette et aisément remonte,
Une ou deux fois si telle est la nécessité,
Et la balle au panier histoire d'amour raconte.

Guillaume, tel un petit diable,
Jaillit de la mêlée,
Et en dribbles bien serrés,
Offre un lay-up impitoyable.

Le jeu gagnant est collectif,
Mais quand l'adversaire laisse passer,
Sam sait prendre ses responsabilités
Et le panier est conclusif.

Quand le survolté Grégoire,
Du meneur prend les bons couloirs,
Le jeu est bien distribué
Et le ballon dans le filet vient se caler.

Audran l'a bien compris, un unique jeu de passes
Sur les deux dernières minutes est un challenge pour l'esprit.
Ce stratagème reste néanmoins très efficace
Et souvent le ballon dans les nasses aboutit.

Garance sur le banc reléguée,
Puisque l'entorse l'a décidé,
N'a eu de cesse de crier,
Encourageant ses coéquipiers.

Le match fut facile
Mais le coach a du style.
Du sel il ajouta,
Défi en passes l'équipe releva.

6-40 au deuxième, 8-83 au quatrième,
L'adversaire ne put s'exprimer, même à la pénultième.
Le coach put ajouter son grain afin de corser l'action
Du jeu, il tire les ficelles, et l'adversaire correction.

vendredi 21 octobre 2011

Basket et poésie - match de pupilles (coupe) - 01/10/2011

Échauffement court mais efficace,
Énergétique et vorace,
L'envie est là,
Partons au combat.

Cinq en ligne,
Impatients d'en découdre.
Cinq en ligne,
Coach, lance donc ta poudre!

Le début semble mortel,
Mais l'adversaire n'est pas à l'hôtel.
Tenir l'avance, résister,
Panier sur le buzzer, premier quart est gagné!

Ténacité, motivation,
Comme à l'entraînement,
Passe et rebonds,
Le quart-temps est gagnant.

Dix minutes pour debriefer,
Se rebooster et respirer.
13 points d'avancée, c'est bien,
Mais l'adversaire est cornélien.

En début de troisième, il se rebiffe,
Point ne faut être récessif.
Système de jeu à adapter,
Et en défense pressuriser.

L'avance rétrécit,
Mais les joueurs ne lâchent rien.
Gestes moins précis,
Les fautes, ce n'est pas bien.

Trois minutes, équipe géniale,
Et la pression à gérer.
Trois points, écart final,
Et le match est gagné!

mercredi 19 octobre 2011

dimanche 16 octobre 2011

Basket et poésie - match de benjamins - 15/10/2011


Froideur du petit matin
Raideur a-t-elle causée ?
Visiblement sur le terrain,
Vitesse n'est pas gagnée.

Remettons les pendules à l'heure.
Se reprendre est vital,
Pour défendre l'honneur
D'un match retour et capital.

Enthousiasme donne trop d'élan,
Mais faute est provoquée.
Gageons que cet instant
Deux francs paniers va ajouter.

Un jeu de passes, pas d'escrimeur,
Quelques feintes à bon escient,
Rebond pris sur le buzzer,
Et le panier est dedans.

Belle présence au rebond défensif,
Des duos très expressifs,
Une rentrée sans hésiter,
Et le panier dans la continuité.

Interceptions et anticipation
Sont les garants de l'action.
L'adversaire sait balle protéger,
Mais au siège ne sait résister.

Lay-up main gauche
Plus qu'une ébauche,
Du calme sous l'anneau
Et le public crie chapeau!


58-28 comme score final
La rencontre restera dans les annales
Gel et froid du matin
Ne signifient pas chagrin!

samedi 15 octobre 2011

Un geste parfait

Sous l'anneau emmêlés
Les regards se sont croisés
Le bras brutalement accroché
L'arbitre prestement a sifflé

La faute est prouvée
Réparation est demandée
Le panier fut marqué
Un lancer est accordé

Les jambes un peu pliées
Point ne faut hésiter
Quelques dribbles pour se concentrer
Respiration arrêtée

Ballon subtilement caressé
Mais sèchement lâché
Le poignet a fouetté
Trajectoire lentement amorcée

La cible est engagée
L'anneau doucement effleuré
Le ballon est tombé
Filet directement traversé

Le panier est marqué
Un sourire a percé
L'essai est transformé
Bonus est encaissé

mardi 11 octobre 2011

Basket et poésie - match de benjamins - 09/10/2011

2-2, 4-4, le ton est donné.
Il va falloir se bouger.
L'adversaire semble bien organisé.
Contre-attaque est lancée.

Passe, monte, passe, rien de tel,
Ce drill d'entrainement se révèle mortel.
Le jeu à deux, tel un ballet,
Mène le ballon dans le filet.

Certaine ne se révèle que sous pression,
Mais calmer le jeu peut faire gagner,
Un pas en arrière, une respiration,
Et le panier simplement est marqué.

Ne pas confondre vitesse et précipitation.
Excitation entraine désorganisation,
La rudesse a augmenté,
Arbitres, plus devez siffler.

16-37 à la mi-temps,
36-57, fin du quatrième quart-temps
Le débriefing rapportera
Que le score sur ce bilan restera.

Avec les deux derniers quarts d'égalité,
L'adversaire montre que sur lui faut compter.
Le match retour sera intéressant...

Précision au coeur de l'action.
Toujours et encore plus d'organisation.
Pour un match, nul doute, toujours palpitant!



Merci à Guillaume, Grégoire, Audran, Coline, Bruna, Charline, Colin et Sam.

Basket-Ball Basics - Une intro poétique pour les parents de basketteurs

Le basket-ball est un jeu simple et aisé,
Une balle et deux paniers sont suffisants
Pour offrir à dix gamins enthousiasmés
Quarante minutes de plaisir époustouflant.

Tout ne peut se faire cependant,
Quelques règles sont à respecter,
Tout en passant et dribblant,
Pour garder certaine et sûre équité.

Tenir et pousser l'adversaire
Sont des choses à éviter.
Basketteur n'est point corsaire,
L'opposant doit respecter.

Au rebond, quel qu'il soit,
Offensive ou défensive action,
L'usage des mains, limiteras,
Sous peine de haute punition.

Marcher ou dribbler doublement, ne feras,
Sinon l'arbitre promptement sifflera,
Et ton équipe perdant la possession,
Devra faire acte de contrition.

Il y a un temps pour tout et tout a un temps,
Au basket, le temps est compté,
En trois, cinq, huit ou vingt-quatre secondes bien métrées,
Il ne faut pas de se tromper, déborder n'est pas gagnant.

Quelques secondes m'auront suffi,
A vous brosser le règlement.
Maintenant, vous l'aurez compris,
A vous d'apprécier le match de votre enfant!

dimanche 2 octobre 2011

Basket et poésie - match de benjamins - 01/10/2011

Dehors, le soleil brille,
Ici, le parquet luit.
La plume me démange, joyeux drilles!
Cherchant le plaisir de vos yeux éblouis,
Ils sont prêts à en découdre,
Je vais donc m'y résoudre.

Un quart-temps pour s'échauffer,
Et l'adversaire de marquer.
Allons, cela ne va pas suffire,
Il est temps d'en finir!

Non, ne regardons, mais organisons,
Au deuxième quart, entrons dans l'action.
Et bien avant la mi-temps, le marquoir égalise,
Continuons, plus de bêtises.

Passe, passe, tire,
A deux ou à trois,
Passe, passe, tire,
Ballon dans le filet, tel est notre combat.

Bien construit, le jeu collectif,
Sans fautes ni violations,
N'est surtout pas fictif,
Et produit belle représentation.

Le coach est satisfait,
Le plaisir y était.
Le travail a payé,
Le spectacle y a gagné.

Victoire est toujours plaisante,
Mais ne nous endormons,
Et pour l'action suivante,
Sur le métier, ouvrage nous remettrons.

mercredi 21 septembre 2011

Du sport à la poésie: une vue toute personnelle d'un match de basket-ball - match de coupe - 17/09/2011

Basket et poésie souvent ne riment,
Mais mots et ballon rond cependant
S'associent pour vous offrir en prime,
Bien agréable cinquième quart-temps.

Au début maintes fois,
L'équipe se chercha,
Mais à la mi-temps toutefois,
Égalité parfaite, le marquoir afficha.

Vive, incisive, combattive,
Charline est souvent décisive.
Avec Audran en contre-attaque,
Les paniers ne sont pas de l'arnaque.

Sylvain, solide comme un roc,
Toujours fait bloc.
Passe réelle ou dribble feint,
L'adversaire est trompé par Colin.

Égalité au troisième quart-temps
Tous les joueurs contribuant
A offrir aux spectateurs exubérants
Un dernier quatrième bien excitant.

Aucune balle jamais ne lâche,
Aux entre-deux, Garance s'arrache.
Plus petit mais tenant son rôle,
Guillaume, le jeu du regard survole.

Rapide et vif comme l'éclair,
Sam, plus d'une fois, berne l'adversaire.
Douce et timide Coline,
Au rebond sort ses griffes félines.

A moins de trois minutes seulement,
La victoire leur échappa.
Rien n'empêchera cependant,
Nos benjamins de remettre ça.

mardi 12 avril 2011

Choisir, liberté ou contrainte

Pouvoir choisir donne la liberté...
Ne pas devoir choisir apporte un peu plus de liberté...