Dure
Introspection
Abrutissante
Menant
À de
Nauséeuses
Tempêtes
Suffocantes
Douce
Intimité
Aphrodisiaque
Menant
À de
Nouvelles
Tentations
Sensorielles
samedi 30 juin 2012
Ce soir
Ce soir, je veux danser, danser jusqu'au bout de la nuit.
Virevolter sous les lampions enrubannés
Enchaîner entrechats et grands jetés.
Ce soir, je veux chanter, chanter jusqu'au bout de la nuit.
Monter une note de soprano légère
Accompagner la contrebasse du tonnerre.
Ce soir, je veux jouer, jouer jusqu'au bout de la nuit.
Faire vibrer le violoncelle sans archet
Improviser maints gentils et clairs menuets.
Ce soir, je veux dessiner, dessiner jusqu'au bout de la nuit.
Aquareller de tendre corolles dans le vent
Esquisser au fusain l'ombre de tes sentiments.
Ce soir, je veux rimer, rimer jusqu'au bout de la nuit.
Assortir d'élégants ou savants mots
Astiquer du langage tous les joyaux.
Ce soir, je veux rêver, rêver jusqu'au bout de la nuit.
Quitter à la vitesse de la lumière cette galaxie
Atteindre lentement une absolue ataraxie.
Ce soir jusqu'au bout de la nuit, je veux aimer, aimer...
Virevolter sous les lampions enrubannés
Enchaîner entrechats et grands jetés.
Ce soir, je veux chanter, chanter jusqu'au bout de la nuit.
Monter une note de soprano légère
Accompagner la contrebasse du tonnerre.
Ce soir, je veux jouer, jouer jusqu'au bout de la nuit.
Faire vibrer le violoncelle sans archet
Improviser maints gentils et clairs menuets.
Ce soir, je veux dessiner, dessiner jusqu'au bout de la nuit.
Aquareller de tendre corolles dans le vent
Esquisser au fusain l'ombre de tes sentiments.
Ce soir, je veux rimer, rimer jusqu'au bout de la nuit.
Assortir d'élégants ou savants mots
Astiquer du langage tous les joyaux.
Ce soir, je veux rêver, rêver jusqu'au bout de la nuit.
Quitter à la vitesse de la lumière cette galaxie
Atteindre lentement une absolue ataraxie.
Ce soir jusqu'au bout de la nuit, je veux aimer, aimer...
Humeur du jour - vendredi 29 juin 2012
La lecture fait partie des acquis du certificat de base
Certains enfants l'acquièrent sans emphase
Il est encore parfois difficile pour certains adultes
Pourtant diplômés de grandes écoles, donc non incultes
De lire et suivre simple instructions...
Il y a douze ans, j'ai mis au monde une petite fille
Merveilleux cadeau pour renouveler ma vie
Aujourd'hui, cette enfant est presque aussi grande que moi
Et quitte le primaire avec un sourire de bon aloi
Prête pour la poursuite de son instruction.
Journée nuageuse, journée orageuse...
Le tonnerre va-t-il encore gronder d'une voix caverneuse
Les ions de multiples traits hachés vont-ils le ciel éclairer
Et ma fatigue vers la terre pourra-t-elle enfin se décharger ?
Certains enfants l'acquièrent sans emphase
Il est encore parfois difficile pour certains adultes
Pourtant diplômés de grandes écoles, donc non incultes
De lire et suivre simple instructions...
Il y a douze ans, j'ai mis au monde une petite fille
Merveilleux cadeau pour renouveler ma vie
Aujourd'hui, cette enfant est presque aussi grande que moi
Et quitte le primaire avec un sourire de bon aloi
Prête pour la poursuite de son instruction.
Journée nuageuse, journée orageuse...
Le tonnerre va-t-il encore gronder d'une voix caverneuse
Les ions de multiples traits hachés vont-ils le ciel éclairer
Et ma fatigue vers la terre pourra-t-elle enfin se décharger ?
mercredi 27 juin 2012
Humeur du jour - mercredi 27 juin 2012
J'ai toujours pensé qu'il fallait ses heures prester
Avant de rendre facture à comptabiliser.
Certaines personnes ne semblent pas partager cette opinion
Mais de mon indigné stylo dépend l'approbation...
Journée lourde, journée sourde
Réparer les bourdes, pauvres esgourdes
Prendre l'air est nécessaire quand l'orage gronde
Sentiments et actions prennent un air de fronde.
Un petit cri répétitif dans la nuit à peine tombée
Un oisillon du fond de son nid dans les peupliers
Amour d'oiseau, s'il-te-plaît, arrête d'imiter l'appeau
J'aimerais ce soir, cette nuit, prendre un peu de repos.
Je pense à mes enfants et mentalement leur souris
Leurs premiers examens sont brillamment réussis
Je pense à mes enfants et à nos poésies
Quel bonheur de partager ces mots de la vie.
Avant de rendre facture à comptabiliser.
Certaines personnes ne semblent pas partager cette opinion
Mais de mon indigné stylo dépend l'approbation...
Journée lourde, journée sourde
Réparer les bourdes, pauvres esgourdes
Prendre l'air est nécessaire quand l'orage gronde
Sentiments et actions prennent un air de fronde.
Un petit cri répétitif dans la nuit à peine tombée
Un oisillon du fond de son nid dans les peupliers
Amour d'oiseau, s'il-te-plaît, arrête d'imiter l'appeau
J'aimerais ce soir, cette nuit, prendre un peu de repos.
Je pense à mes enfants et mentalement leur souris
Leurs premiers examens sont brillamment réussis
Je pense à mes enfants et à nos poésies
Quel bonheur de partager ces mots de la vie.
mardi 26 juin 2012
Secret S
Susurre doucement à mes oreilleS
Existe entre deux mots d'agoniE
Conte-moi simplement ton écheC
Relativise, ne sois pas si ameR
Exprime tes sentiments sans retenuE
Tais tes remords et bois ce vin claireT
SoiS
Existe entre deux mots d'agoniE
Conte-moi simplement ton écheC
Relativise, ne sois pas si ameR
Exprime tes sentiments sans retenuE
Tais tes remords et bois ce vin claireT
SoiS
Loup Gris
Lis encore et toujours, chercheur d'or lunaire
Ombre ta vie pour en faire ressortir la lumière
Utilise toute la palette des couleurs, pas seulement le grisé
Parfait ton présent et laisse ton passé se décomposer.
Garde encore et toujours ta tendre générosité
Rêve d'amour et attend en retour sincère réciprocité
Illumine ton esprit d'un trait de musique ou de philosophie
Souris dans le calme vespéral propice à un joyeux croquis.
Écrit pour un poète attentionné...
Ombre ta vie pour en faire ressortir la lumière
Utilise toute la palette des couleurs, pas seulement le grisé
Parfait ton présent et laisse ton passé se décomposer.
Garde encore et toujours ta tendre générosité
Rêve d'amour et attend en retour sincère réciprocité
Illumine ton esprit d'un trait de musique ou de philosophie
Souris dans le calme vespéral propice à un joyeux croquis.
Écrit pour un poète attentionné...
lundi 25 juin 2012
Humeur du jour - lundi 25 juin 2012
Ce matin, je brillais de mille feux
Sous l'oeil attentif du photographe
Invisibles lumières pour le simple gueux
Rayons multiples pour le scintigraphe.
Ce midi, pas le temps de manger
Courir de l'hôpital à la salle de réunion
La mise en production de juillet est confirmée
Ce sera à nouveau un véritable marathon.
Ce soir, le jardin regorge des fraises des bois
Je me régale d'un délicieux wok
Merci mon amour pour ce festin de roi
Vais-je écrire ou lire un livre loufoque ?
Sous l'oeil attentif du photographe
Invisibles lumières pour le simple gueux
Rayons multiples pour le scintigraphe.
Ce midi, pas le temps de manger
Courir de l'hôpital à la salle de réunion
La mise en production de juillet est confirmée
Ce sera à nouveau un véritable marathon.
Ce soir, le jardin regorge des fraises des bois
Je me régale d'un délicieux wok
Merci mon amour pour ce festin de roi
Vais-je écrire ou lire un livre loufoque ?
Crisix
Collationnant les scores farfelus au divin Scrabble
Refusant toutefois à sa mère grand les restes du râble
Imaginant le texte en rêvant d'un mot meilleur
Salivant devant un bol de framboises passées au mixeur
Inventant des nouveaux mots pour coller au jeu rimé
Xylophonant sur le défi d'un dictionnaire à revisiter
Écrit pour un poète farfelu...
Refusant toutefois à sa mère grand les restes du râble
Imaginant le texte en rêvant d'un mot meilleur
Salivant devant un bol de framboises passées au mixeur
Inventant des nouveaux mots pour coller au jeu rimé
Xylophonant sur le défi d'un dictionnaire à revisiter
Écrit pour un poète farfelu...
dimanche 24 juin 2012
Double nectar
Nue, tu te promènes dans le gris saloN
Entraînant dans ton doux et mielleux sillagE
Cette odeur si étrange de fenugreC
Tourmentant mon immarcescible appétiT
Affriandé par tes airs de blanche geishA
Requérant une coupe sur un air rêveuR
Entraînant dans ton doux et mielleux sillagE
Cette odeur si étrange de fenugreC
Tourmentant mon immarcescible appétiT
Affriandé par tes airs de blanche geishA
Requérant une coupe sur un air rêveuR
Humeur du jour - dimanche 24 juin 2012
De la pluie sans discontinuer
Est-ce donc là l'été annoncé ?
Sur la table en bois du jardin
Une limace se promène avec entrain.
Hier, je caressais les eschscholzias
Et respirais les valérianes à tout va.
Aujourd'hui, j'ai l'humeur triste et morose
Et le cerveau en paralysante cyanose.
Même l'inspiration se fait hésitante
Il est temps de passer à autre chose
Mon énergie n'est pas débordante.
Autant ne pas la sottement gaspiller
La soirée est propice à la pause
Demain, à nouveau, il faudra surfer...
Est-ce donc là l'été annoncé ?
Sur la table en bois du jardin
Une limace se promène avec entrain.
Hier, je caressais les eschscholzias
Et respirais les valérianes à tout va.
Aujourd'hui, j'ai l'humeur triste et morose
Et le cerveau en paralysante cyanose.
Même l'inspiration se fait hésitante
Il est temps de passer à autre chose
Mon énergie n'est pas débordante.
Autant ne pas la sottement gaspiller
La soirée est propice à la pause
Demain, à nouveau, il faudra surfer...
samedi 23 juin 2012
vendredi 22 juin 2012
Humeur du jour - vendredi 22 juin 2012
La matinée est expédiée sans dédicace
En quelques heures courtes mais efficaces.
Aujourd'hui, peu importe le récurrent stress
J'ai décidé de m'offrir moment de paresse.
Un déjeuner agréable entre mère et fille
Suivi d'une petite flânerie à la librairie.
J'erre hésitante au rayon philosophie
Mais à douze ans, elle préfère la chimie.
Après-midi futile à chercher des chiffons
Accompagnée par un dansant tourbillon.
Un défi au Scrabble par un charmant garçon
Ne me fait toutefois pas perdre raison.
Mes oreilles se sont de Rêvolution imprégnées.
Mes yeux vont se fermer sur une goutte de magie concentrée
Ce n'était qu'une pause dans cette vie trop occupée
Le stress a été mis de côté, mais j'en sors totalement épuisée.
En quelques heures courtes mais efficaces.
Aujourd'hui, peu importe le récurrent stress
J'ai décidé de m'offrir moment de paresse.
Un déjeuner agréable entre mère et fille
Suivi d'une petite flânerie à la librairie.
J'erre hésitante au rayon philosophie
Mais à douze ans, elle préfère la chimie.
Après-midi futile à chercher des chiffons
Accompagnée par un dansant tourbillon.
Un défi au Scrabble par un charmant garçon
Ne me fait toutefois pas perdre raison.
Mes oreilles se sont de Rêvolution imprégnées.
Mes yeux vont se fermer sur une goutte de magie concentrée
Ce n'était qu'une pause dans cette vie trop occupée
Le stress a été mis de côté, mais j'en sors totalement épuisée.
Une perle de jardin
Mes yeux s'arrêtent fascinés
Sur une réduction de jardin,
Un peu de magie concentrée
Dans une goutte au petit matin.
De cette épine, je ne peux me détourner.
Un univers recréé dans une perle de pluie
Au bout d'une pointe dure et foncée
Qui lui prête un bien fragile appui.
La rondeur de ce miroir inattendu
M'entraîne dans les rêves les plus fous
La nature ainsi prise et suspendue
Est assurément le plus beau des bijoux.
Crédit-photo: Ludo camelia35
jeudi 21 juin 2012
Forêt des songes
Nos mains espèrent, se cherchent et se joignent.
Contact léger de nos dix doigts.
Juste de quoi mettre les sens en émoi.
Une araignée chemine, se fige, puis passe.
Nos yeux se cherchent, s'attirent et se joignent.
Fusion de quatre lumineux rayons.
Nul besoin d'un ardent tison.
Un héron se déploie, s'immobilise, puis passe.
Nos lèvres glissent, se frôlent et se joignent.
Douceur chaude en divine gourmandise.
Suavité frissonnante d'une rare mignardise.
Un canard trottine, s'arrête et passe.
Nos corps se bousculent, se collent et se joignent.
Ardeur d'un désir non dissimulé.
Attente d'un plaisir à consommer.
Un faon bondit, hésite, puis passe.
Nos âmes s'épient, se dévisagent et se joignent.
Communion intense et sensorielle.
Union extrême bien que pulsionnelle.
Un ange passe...
Contact léger de nos dix doigts.
Juste de quoi mettre les sens en émoi.
Une araignée chemine, se fige, puis passe.
Nos yeux se cherchent, s'attirent et se joignent.
Fusion de quatre lumineux rayons.
Nul besoin d'un ardent tison.
Un héron se déploie, s'immobilise, puis passe.
Nos lèvres glissent, se frôlent et se joignent.
Douceur chaude en divine gourmandise.
Suavité frissonnante d'une rare mignardise.
Un canard trottine, s'arrête et passe.
Nos corps se bousculent, se collent et se joignent.
Ardeur d'un désir non dissimulé.
Attente d'un plaisir à consommer.
Un faon bondit, hésite, puis passe.
Nos âmes s'épient, se dévisagent et se joignent.
Communion intense et sensorielle.
Union extrême bien que pulsionnelle.
Un ange passe...
mercredi 20 juin 2012
Humeur du jour - mercredi 20 juin 2012
Le ciel est lourd et uniformément gris ce matin,
Couleur de mes pensées un peu chagrin.
La musique en sol ou do mineur
S'accorde bien à mes humeurs.
Une toccata de Bach jouée par une Martha inspirée
Parviendra-t-elle seulement à me dérider ?
Mon bureau n'est pas la cour des miracles
Faut-il vraiment user d'un brutal tacle
Pour pallier au manque de priorités
Ou savoir doucement relativiser.
Envie de révolution ou de fuite à midi
En écoutant de Brahms une divine rhapsodie.
Hier, le journal du département publiait ma page
Aujourd'hui, je me bats pour éviter le froid laminage.
L'homme est décidément loup pour l'homme
Et pour certains juste une bête de somme.
Sonates de Schumann et de Liszt coulent
Alors que la journée se déroule et se défoule.
Qui a dit qu'impossible n'était pas français ?
Rien ne se perd, ni ne se crée, même à coup de fouet.
Une minute ne compte toujours que soixante secondes
Qu'importe mon verbiage et ma faconde.
Essayons de finir la journée sur un air de barcarolle
Prélude à un rêve gourmand de profiteroles.
Je veux être, et non simplement paraître
Mais peut-être ferais-je mieux de disparaître...
Couleur de mes pensées un peu chagrin.
La musique en sol ou do mineur
S'accorde bien à mes humeurs.
Une toccata de Bach jouée par une Martha inspirée
Parviendra-t-elle seulement à me dérider ?
Mon bureau n'est pas la cour des miracles
Faut-il vraiment user d'un brutal tacle
Pour pallier au manque de priorités
Ou savoir doucement relativiser.
Envie de révolution ou de fuite à midi
En écoutant de Brahms une divine rhapsodie.
Hier, le journal du département publiait ma page
Aujourd'hui, je me bats pour éviter le froid laminage.
L'homme est décidément loup pour l'homme
Et pour certains juste une bête de somme.
Sonates de Schumann et de Liszt coulent
Alors que la journée se déroule et se défoule.
Qui a dit qu'impossible n'était pas français ?
Rien ne se perd, ni ne se crée, même à coup de fouet.
Une minute ne compte toujours que soixante secondes
Qu'importe mon verbiage et ma faconde.
Essayons de finir la journée sur un air de barcarolle
Prélude à un rêve gourmand de profiteroles.
Je veux être, et non simplement paraître
Mais peut-être ferais-je mieux de disparaître...
mardi 19 juin 2012
Beethoven
Bouleversement d'une harmonie se transformant
Écriture en prélude à une abondance inspirante
Envolée d'un pianiste virtuose improvisant
Traumatisme d'une surdité naissante
Humanisme victorieux et non larmoyant
Ode à la joie toujours triomphante
Volonté symphonique d'un plaisir ébouriffant
Érudition incomprise d'une critique mécréante
Nimbe lunaire à tous les siècles résistant
lundi 18 juin 2012
dimanche 17 juin 2012
Humeur du jour - dimanche 17 juin 2012
Des courses au supermarché pour débuter la matinée
La caissière ne saura jamais qu'elle m'a impressionnée
Habileté, vitesse, dextérité et célérité
D'un sourire aimable tranquillement accompagnés.
De basses considérations sur la fiscalité
Me démontrent qu'il vaut mieux ne rien posséder.
Savoir être est plus essentiel quand on devient âgé
Et voit son univers réduit à simple chambrée.
Le soleil sculpte les nuages à la diable
D'un éblouissant rayon laser insoutenable.
Le jardin de mon enfance disparaît sous les indésirables
Mais les roses y sont toujours inoubliables.
Mon regard caresse un champ de lin
Le vert fluorescent établit un écrin
Pour le saphir en promesse de câlin
D'un ciel azuré à travers un miroir sans tain.
Et pendant que certains ressassent le fiel
D'humains, simples et communs mortels
Je préfère sur terre construire mon ciel
M'entourer de douceur, d'abeilles et de miel.
La caissière ne saura jamais qu'elle m'a impressionnée
Habileté, vitesse, dextérité et célérité
D'un sourire aimable tranquillement accompagnés.
De basses considérations sur la fiscalité
Me démontrent qu'il vaut mieux ne rien posséder.
Savoir être est plus essentiel quand on devient âgé
Et voit son univers réduit à simple chambrée.
Le soleil sculpte les nuages à la diable
D'un éblouissant rayon laser insoutenable.
Le jardin de mon enfance disparaît sous les indésirables
Mais les roses y sont toujours inoubliables.
Mon regard caresse un champ de lin
Le vert fluorescent établit un écrin
Pour le saphir en promesse de câlin
D'un ciel azuré à travers un miroir sans tain.
Et pendant que certains ressassent le fiel
D'humains, simples et communs mortels
Je préfère sur terre construire mon ciel
M'entourer de douceur, d'abeilles et de miel.
Estompe
Effacer du bout de mes doigts
Sans trembler une seconde
Ton instant d'inquiétude dans l'
Ombre naissante de la nuit
Moment divin de l'ultime sauvetage
Poussière de fusain, mêlée de sanguine
Enlevée à la lumière de l'astre lunaire.
Sans trembler une seconde
Ton instant d'inquiétude dans l'
Ombre naissante de la nuit
Moment divin de l'ultime sauvetage
Poussière de fusain, mêlée de sanguine
Enlevée à la lumière de l'astre lunaire.
samedi 16 juin 2012
Humeur du jour - samedi 16 juin 2012
Le cours de ma fille m'offre ce matin
L'occasion de philosopher sans frein
Sur l'organisation d'un système scolaire
Dépassé, n'en déplaise à Voltaire.
En Belgique, le business des panneaux,
Non pas ceux qui transforment les photons en énergie électrique,
Certes, doit être florissant, c'est bien beau
Mais déviations par ici, travaux par là ont de quoi rendre hystérique.
Les nuages déclinent toutes les nuances de gris
De l'océan de perles à la petite souris.
Les averses ont transformé un pré en marre
Au grand bonheur de dandys déguisés en canards.
La poésie est épuisement du langage
Ai-je lu sur un commentaire désabusé
Est-ce un défi à la puissance de mes images
Ou une occasion de pouvoir disserter ?
La fatigue de la semaine me pèse
Et fige mes trop faibles trapèzes.
Retrouver la quiétude d'un confortable fauteuil
Et de cette journée en quelques mots faire le deuil.
L'occasion de philosopher sans frein
Sur l'organisation d'un système scolaire
Dépassé, n'en déplaise à Voltaire.
En Belgique, le business des panneaux,
Non pas ceux qui transforment les photons en énergie électrique,
Certes, doit être florissant, c'est bien beau
Mais déviations par ici, travaux par là ont de quoi rendre hystérique.
Les nuages déclinent toutes les nuances de gris
De l'océan de perles à la petite souris.
Les averses ont transformé un pré en marre
Au grand bonheur de dandys déguisés en canards.
La poésie est épuisement du langage
Ai-je lu sur un commentaire désabusé
Est-ce un défi à la puissance de mes images
Ou une occasion de pouvoir disserter ?
La fatigue de la semaine me pèse
Et fige mes trop faibles trapèzes.
Retrouver la quiétude d'un confortable fauteuil
Et de cette journée en quelques mots faire le deuil.
vendredi 15 juin 2012
Humeur du jour - vendredi 15 juin 2012
Le ciel se liquéfie sur le ruban gris de l'autoroute
Serait-il vain de vouloir compter toutes les gouttes ?
Le loup hurle dans l'ombre de la nuit
Mais prend plaisir à lire mes poésies.
Qu 'il est agréable de commencer journée
En se sachant lue et appréciée.
Attendre chez le médecin n'est guère plaisant
Minutes pour une inspiration en plein renouvellement.
Un bonjour spontané de deux jolis minois
Passant dans le couloir, ne me laisse de bois.
Masse indéfinie révélée par le scanner
Me vaudra un examen supplémentaire.
Espérons que les isotopes de Marie
Feront cesser cette incurie.
Combien de secondes perdues
À faire de vains rappels éperdus ?
Répéter les consignes est base de l'éducation d'un enfant
Mais est-ce donc pour un adulte vraiment différent ?
Les dernières heures ont été intenses
Le stress peu à peu s'évacue et perd consistance.
Combat incessant contre l'ambiant cafouillis
Sérénité du miracle professionnel encore accompli.
Le Bois de Beausart est enfin réouvert.
Des arbres, je retrouve le délicieux couvert.
Voix d'enfant chantant les anémones
Musicalité ne demandant pas l'aumône.
Dehors, la pluie revient en trombes
Peu à peu, le jour décline et la nuit tombe.
Serait-il vain de vouloir compter toutes les gouttes ?
Le loup hurle dans l'ombre de la nuit
Mais prend plaisir à lire mes poésies.
Qu 'il est agréable de commencer journée
En se sachant lue et appréciée.
Attendre chez le médecin n'est guère plaisant
Minutes pour une inspiration en plein renouvellement.
Un bonjour spontané de deux jolis minois
Passant dans le couloir, ne me laisse de bois.
Masse indéfinie révélée par le scanner
Me vaudra un examen supplémentaire.
Espérons que les isotopes de Marie
Feront cesser cette incurie.
Combien de secondes perdues
À faire de vains rappels éperdus ?
Répéter les consignes est base de l'éducation d'un enfant
Mais est-ce donc pour un adulte vraiment différent ?
Les dernières heures ont été intenses
Le stress peu à peu s'évacue et perd consistance.
Combat incessant contre l'ambiant cafouillis
Sérénité du miracle professionnel encore accompli.
Le Bois de Beausart est enfin réouvert.
Des arbres, je retrouve le délicieux couvert.
Voix d'enfant chantant les anémones
Musicalité ne demandant pas l'aumône.
Dehors, la pluie revient en trombes
Peu à peu, le jour décline et la nuit tombe.
mardi 12 juin 2012
La poésie...
La poésie,
Ce n'est pas assembler des mots
En vrac ou à tire larigot.
La poésie,
C'est susciter chez l'autre une émotion
À partir de vos propres émotions.
La poésie,
Ce n'est pas une affaire de culture
Ni certes une jolie appoggiature.
La poésie,
C'est une histoire de partage
Du cœur et davantage...
Ce n'est pas assembler des mots
En vrac ou à tire larigot.
La poésie,
C'est susciter chez l'autre une émotion
À partir de vos propres émotions.
La poésie,
Ce n'est pas une affaire de culture
Ni certes une jolie appoggiature.
La poésie,
C'est une histoire de partage
Du cœur et davantage...
Humeur du jour - mardi 12 juin 2012
Alors que je signe des documents sans arôme
Je réalise que cette date est un beau palindrome.
Mon bureau est tout au bout du couloir
Mais ce n'est pas une tour de manoir.
On en croise des gens dans ce corridor
Des gens qui vous sourient, des gens qui vous ignorent
Des gens qui à cinq minutes d'intervalle répètent bonjour
Sans écouter la réponse, ni attendre de retour.
Parfois, je me sens réellement transparente
Les choses ne sont pas toujours évidentes.
Un petit café pour se rebooster
Un rêve de baiser pour se réveiller
Un chien un peu fou chez la kiné
Une averse drue, un orage éloigné
Une baguette de graines parsemée
Odeur des plants de tomates largement diffusée
Humour et poésie dans un spectacle dansé
Enfin, un repos bien mérité!
Petits bonheurs du jour
A cueillir chaque jour...
Je réalise que cette date est un beau palindrome.
Mon bureau est tout au bout du couloir
Mais ce n'est pas une tour de manoir.
On en croise des gens dans ce corridor
Des gens qui vous sourient, des gens qui vous ignorent
Des gens qui à cinq minutes d'intervalle répètent bonjour
Sans écouter la réponse, ni attendre de retour.
Parfois, je me sens réellement transparente
Les choses ne sont pas toujours évidentes.
Un petit café pour se rebooster
Un rêve de baiser pour se réveiller
Un chien un peu fou chez la kiné
Une averse drue, un orage éloigné
Une baguette de graines parsemée
Odeur des plants de tomates largement diffusée
Humour et poésie dans un spectacle dansé
Enfin, un repos bien mérité!
Petits bonheurs du jour
A cueillir chaque jour...
lundi 11 juin 2012
Violoncelle
Débarrasse-moi de mon étui
Ne me laisse pas dans la nuit
Ôte-moi vite mes habits.
Serre ma taille de tes bras
Prépare un enchanteur opéra
Fais-moi place sous tes draps.
Pince mes cordes en pizzicato
Ne ralentis surtout pas le tempo
Fais lentement monter le vibrato.
Sors ton agile et habile archet
Délie bien le mouvement du poignet
Réjouis-moi d'un air de polka et non de menuet.
Fais de moi ton ardent violoncelle
Que mon cri t'emporte et t'ensorcelle
Emmène-moi vers le neuvième ciel.
Crédit-photo: MLSPhotos
Humeur du jour - lundi 11 juin 2012
Des travaux, une route coupée, c'est le hic
Et cette journée commence sur une note chaotique.
Un collaborateur malade, ce n'est pas fréquent
Mais quand il est en plus inconséquent
Cela est tout de même bien énervant!
Le stress contracte et démolit ma mâchoire
Plus sûrement qu'un boxeur ayant ôté son peignoir.
Planifier, déplanifier, replanifier
Quelle tâche faut-il donc abandonner ?
Quelle recette inventer pour le temps multiplier.
Une bonne dose de philosophie est nécessaire
Afin d'éviter le subséquent et douloureux ulcère.
Et pour toujours préférer la senteur du lotus
À une fin délétère sous les roues du dernier bus.
Sonnons la fin des auditions, caucus, motus!
Des coquelicots, un champ de lin, ondoyante caresse
Et ce jour finit sur une note d'un bleu léger en douce promesse.
Et cette journée commence sur une note chaotique.
Un collaborateur malade, ce n'est pas fréquent
Mais quand il est en plus inconséquent
Cela est tout de même bien énervant!
Le stress contracte et démolit ma mâchoire
Plus sûrement qu'un boxeur ayant ôté son peignoir.
Planifier, déplanifier, replanifier
Quelle tâche faut-il donc abandonner ?
Quelle recette inventer pour le temps multiplier.
Une bonne dose de philosophie est nécessaire
Afin d'éviter le subséquent et douloureux ulcère.
Et pour toujours préférer la senteur du lotus
À une fin délétère sous les roues du dernier bus.
Sonnons la fin des auditions, caucus, motus!
Des coquelicots, un champ de lin, ondoyante caresse
Et ce jour finit sur une note d'un bleu léger en douce promesse.
dimanche 10 juin 2012
Humeur du jour - dimanche 10 juin 2012
Monsieur météo s'est encore trompé
Point de pluie mais un soleil radieux
Pour fêter dignement un papa dévoué
Par un cadeau inventif et bricoleux.
Matinée sportive pour l'aînée
Matinée ludique pour le puiné
Une guitare peut se jouer à dix mains
Et les cinq voix ont un charme certain.
L'après-midi sera plutôt sociale
Par le biais d'une visite familiale.
Partage de photos et jeux de mots
Euphosiacé est bien du règne des animaux.
Retour par les routes sinueuses
En passant par le signal de Botrange
Dans la voiture, l'ambiance est studieuse
Et on entend voler les anges.
Et comme toujours en Belgique
Le temps n'est pas rhétorique
La pluie refait sa timide mais implacable apparition
Pour à la prédiction finalement donner raison.
Point de pluie mais un soleil radieux
Pour fêter dignement un papa dévoué
Par un cadeau inventif et bricoleux.
Matinée sportive pour l'aînée
Matinée ludique pour le puiné
Une guitare peut se jouer à dix mains
Et les cinq voix ont un charme certain.
L'après-midi sera plutôt sociale
Par le biais d'une visite familiale.
Partage de photos et jeux de mots
Euphosiacé est bien du règne des animaux.
Retour par les routes sinueuses
En passant par le signal de Botrange
Dans la voiture, l'ambiance est studieuse
Et on entend voler les anges.
Et comme toujours en Belgique
Le temps n'est pas rhétorique
La pluie refait sa timide mais implacable apparition
Pour à la prédiction finalement donner raison.
Plénitude
Pensée
Lumineuse pour une
Ecriture
Nue et
Intimiste
Tendant vers
Une
Découverte
Essentielle
Lumineuse pour une
Ecriture
Nue et
Intimiste
Tendant vers
Une
Découverte
Essentielle
samedi 9 juin 2012
Violoncelles
Vivacité
Indolente d'un
Ordinaire
Lumineux sous l'
Oraison
Naïve d'un
Camelot
Édenté
Luttant
Lascivement contre l'
Émotion
Sempiternelle
Crédit-photo: MLSPhotos
vendredi 8 juin 2012
Humeur du jour - vendredi 8 juin 2012
La nuit fut courte, très courte, trop courte.
La lune y a survécu, diaphane sur la diurne yourte.
Le soleil timidement écorche les nuages.
Ce camaïeu de blanc rend mes pensées volages.
Le travail de cette nuit a épuisé mon énergie.
A ces documents, je développe sévère allergie.
Pour mener une équipe sans détour,
Il faut main de fer dans un gant de velours.
Quelquefois, c'est prothèse d'acier
Et parfois, le gant en est troué.
Les pucerons ont envahi les valérianes blanches
Au grand régal des coccinelles en avalanche.
Alors que sur un certain terrain côtier
Dix hommes se disputent un titre convoité,
Le ciel explose en un massif et lourd sanglot
Et cette journée de finir sur un rêve de tango.
La lune y a survécu, diaphane sur la diurne yourte.
Le soleil timidement écorche les nuages.
Ce camaïeu de blanc rend mes pensées volages.
Le travail de cette nuit a épuisé mon énergie.
A ces documents, je développe sévère allergie.
Pour mener une équipe sans détour,
Il faut main de fer dans un gant de velours.
Quelquefois, c'est prothèse d'acier
Et parfois, le gant en est troué.
Les pucerons ont envahi les valérianes blanches
Au grand régal des coccinelles en avalanche.
Alors que sur un certain terrain côtier
Dix hommes se disputent un titre convoité,
Le ciel explose en un massif et lourd sanglot
Et cette journée de finir sur un rêve de tango.
Décision finale
Passer de l'être au néant
Non pas n'importe quand
Juste quand j'en ai décidé
Et de ma vie tout consommé...
Non pas n'importe quand
Juste quand j'en ai décidé
Et de ma vie tout consommé...
Ecorchures de soleil
Eplucher le ciel
Pour en savourer le sel
D'une vilaine blessure
Extraire une lumineuse hachure
Fut-ce aux forceps
Ou à coup de syllepses
Nettoyer le sang dans la lumière
De l'orageux vent solaire
Cicatriser lentement
Dans la spirale du temps
Pour en savourer le sel
D'une vilaine blessure
Extraire une lumineuse hachure
Fut-ce aux forceps
Ou à coup de syllepses
Nettoyer le sang dans la lumière
De l'orageux vent solaire
Cicatriser lentement
Dans la spirale du temps
mercredi 6 juin 2012
Humeur du jour - mercredi 6 juin 2012
Entendre hennir un cheval
Dans un zoning industriel
Est certes bien un peu spécial
Mais aujourd'hui était bien réel.
Recruter n'est jamais chose facile
Conclure deux nouveaux contrats
Ne met pas à l'abri d'une nouvelle tuile
Mais de mon équipe complètera le substrat.
Grande lassitude au soir est la mienne
De ces tâches qui n'en finissent pas de finir
Ou comme dit une collègue canadienne
Qui finissent par ne jamais finir...
Une fraise qui lentement rougit
La fraîcheur du soir sous les coudriers
L'envol d'une tourterelle dans la nuit
Jardin, éternel ami, viens me raviver.
Un petit massage doux et manuel
Empruntant à l'Inde l'huile de lotus
Nourrissante, fraîche et sensuelle
Ecartera de mon humeur les cumulo-nimbus.
Dans un zoning industriel
Est certes bien un peu spécial
Mais aujourd'hui était bien réel.
Recruter n'est jamais chose facile
Conclure deux nouveaux contrats
Ne met pas à l'abri d'une nouvelle tuile
Mais de mon équipe complètera le substrat.
Grande lassitude au soir est la mienne
De ces tâches qui n'en finissent pas de finir
Ou comme dit une collègue canadienne
Qui finissent par ne jamais finir...
Une fraise qui lentement rougit
La fraîcheur du soir sous les coudriers
L'envol d'une tourterelle dans la nuit
Jardin, éternel ami, viens me raviver.
Un petit massage doux et manuel
Empruntant à l'Inde l'huile de lotus
Nourrissante, fraîche et sensuelle
Ecartera de mon humeur les cumulo-nimbus.
lundi 4 juin 2012
Humeur du jour - lundi 4 juin 2012
Aujourd'hui, l'été a avorté
Avant même d'être enfin né.
Il pleut ici et là en continu
Et le froid lui est contigu.
Qu'importe la température
De cette journée en pâture!
Je ne veux maintenant retenir
Qu'un seul et ému sourire.
Celui d'un papa sur son nuage
À l'ouïe d'un anticipé babillage.
Un ange est né dans la cité parisienne
Paré d'un nom de soie aérienne.
Et deux papas qui papotent
De couches et de culottes
Valent bien un éclat de rire
Aujourd'hui, bonheur et délire!
Un sourire est dangereusement contagieux
Une naissance, c'est toujours prodigieux!
Avant même d'être enfin né.
Il pleut ici et là en continu
Et le froid lui est contigu.
Qu'importe la température
De cette journée en pâture!
Je ne veux maintenant retenir
Qu'un seul et ému sourire.
Celui d'un papa sur son nuage
À l'ouïe d'un anticipé babillage.
Un ange est né dans la cité parisienne
Paré d'un nom de soie aérienne.
Et deux papas qui papotent
De couches et de culottes
Valent bien un éclat de rire
Aujourd'hui, bonheur et délire!
Un sourire est dangereusement contagieux
Une naissance, c'est toujours prodigieux!
vendredi 1 juin 2012
Etre Néant
Egrener les secondes hésitantes d'une montre ancienne
Temporiser la vie ici et maintenant ou l'espace d'un instant
Ralentir le temps pour enfin rêver ou rêver de ralentir
Exister simplement en prenant le temps d'être
Nuit tombant à la fin d'un crépuscule au fusain
Erotisme finissant sur le papier en douce caresse
Apogée du plaisir dérobé dans le retrait d'un alinéa
Nuit s'élevant le long de la mine grise du crayon
Tôt au tard éteindre la bougie et retourner au néant
Temporiser la vie ici et maintenant ou l'espace d'un instant
Ralentir le temps pour enfin rêver ou rêver de ralentir
Exister simplement en prenant le temps d'être
Nuit tombant à la fin d'un crépuscule au fusain
Erotisme finissant sur le papier en douce caresse
Apogée du plaisir dérobé dans le retrait d'un alinéa
Nuit s'élevant le long de la mine grise du crayon
Tôt au tard éteindre la bougie et retourner au néant
Asma
Attendue dans la douceur de l'amour
Sage ou espiègle, l'avenir nous le dira
Mais dans la tendresse, elle grandira.
Asma a enfin vu le grand jour.
Sage ou espiègle, l'avenir nous le dira
Mais dans la tendresse, elle grandira.
Asma a enfin vu le grand jour.
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