mercredi 25 juillet 2012

Les larmes du clavecin

Pleure, instrument fragile et délicat
Ses oreilles souffrent de tes cordes pincées
Lentement s'éloignent ses fins doigts
Qui hier caressèrent ton clavier

Elle préfère maintenant marteler
L'ivoire d'un vieux piano
Qui n'est guère enchanté
D'un si rugueux legato

Oublie donc cette stupide écervelée
Ouvre ton cœur, ouvre-le moi
Chantons ensemble ce menuet bien rythmé
Et de plaisir, ton chagrin s'adoucira

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