samedi 28 juillet 2012

Averse

Le ciel se libère de ses émotions acides
En ouvrant la vanne très brutalement
Tu m'as surprise sous ce déluge dément
Me protégeant vainement de ce flot liquide

Ton regard brûlant m'a lentement déshabillée
Dans la moiteur humide de la nuit tombante
Rendant inutile la chemise devenue transparente
Est-ce le froid ? Je me suis mise à trembler

Tes mains se sont posées sur cette nudité révélée
Tes lèvres se sont approchées en une caresse prolongée
Un long frisson m'a parcourue, le temps s'est arrêté

Sans un mot, dans le silence arrêté de l'infini
En une ultime tempête, nos corps se sont unis
Baignant dans la rosée au sortir de la nuit

2 commentaires:

  1. sous le regard de la lune qui luit
    je reste san1mots

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  2. Magnifique cette averse brutale de mots unis dans cette belle poésie.

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