Le ciel se libère de ses émotions acides
En ouvrant la vanne très brutalement
Tu m'as surprise sous ce déluge dément
Me protégeant vainement de ce flot liquide
Ton regard brûlant m'a lentement déshabillée
Dans la moiteur humide de la nuit tombante
Rendant inutile la chemise devenue transparente
Est-ce le froid ? Je me suis mise à trembler
Tes mains se sont posées sur cette nudité révélée
Tes lèvres se sont approchées en une caresse prolongée
Un long frisson m'a parcourue, le temps s'est arrêté
Sans un mot, dans le silence arrêté de l'infini
En une ultime tempête, nos corps se sont unis
Baignant dans la rosée au sortir de la nuit
sous le regard de la lune qui luit
RépondreSupprimerje reste san1mots
Magnifique cette averse brutale de mots unis dans cette belle poésie.
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