Ce soir, je sors mon bloc et crayon de géomètre
Pour t'esquisser d'un trait cette lettre
Je veux te raconter en quelques prestes mots
Cette journée en dépit de tous ses maux
Le gris des chiffres sans cesse triturés
Décomposés, calculés, retravaillés
S'oppose aux couleurs chaudes abricotées
Des fruits à midi plaisamment dégustés
Le bain du soir est à l'avenant, sereine coulée
Jaune et orange accompagnent une rouge ondée
Où le chanvre s'associe au coquelicot sans féerie
Pour un moment de quiétude et douce rêverie
De cette journée stressée, un peu lassée
Ayant apaisé l'angoisse de mon puiné
Je ne vais toutefois retenir que le grisé
D'un nuage dessinant sur le soleil le brouillon
D'une soucoupe surmontée d'un tourbillon
Comme le décrit mon petit garçon...
mardi 31 juillet 2012
samedi 28 juillet 2012
Averse
Le ciel se libère de ses émotions acides
En ouvrant la vanne très brutalement
Tu m'as surprise sous ce déluge dément
Me protégeant vainement de ce flot liquide
Ton regard brûlant m'a lentement déshabillée
Dans la moiteur humide de la nuit tombante
Rendant inutile la chemise devenue transparente
Est-ce le froid ? Je me suis mise à trembler
Tes mains se sont posées sur cette nudité révélée
Tes lèvres se sont approchées en une caresse prolongée
Un long frisson m'a parcourue, le temps s'est arrêté
Sans un mot, dans le silence arrêté de l'infini
En une ultime tempête, nos corps se sont unis
Baignant dans la rosée au sortir de la nuit
En ouvrant la vanne très brutalement
Tu m'as surprise sous ce déluge dément
Me protégeant vainement de ce flot liquide
Ton regard brûlant m'a lentement déshabillée
Dans la moiteur humide de la nuit tombante
Rendant inutile la chemise devenue transparente
Est-ce le froid ? Je me suis mise à trembler
Tes mains se sont posées sur cette nudité révélée
Tes lèvres se sont approchées en une caresse prolongée
Un long frisson m'a parcourue, le temps s'est arrêté
Sans un mot, dans le silence arrêté de l'infini
En une ultime tempête, nos corps se sont unis
Baignant dans la rosée au sortir de la nuit
vendredi 27 juillet 2012
Humeur du jour - vendredi 27 juillet 2012
La première ritournelle entendue le matin
Est souvent celle qui accompagne la journée
Des ballades en gaélique murmurées
Ont offert à mes oreilles un doux câlin
Un vers caressant et sauvage
S'est doucement insinué en moi
Créant un grandissant émoi
Pour me donner envie de partage
Ce soir, le sport se célèbre en musique
À l'ouverture des jeux olympiques
Bientôt, la sueur va couler et s'évaporer
Tandis que certains vont rêver de médailles dorées
Ce jour, je me contente d'un programme qui fonctionne
D'un tableur bien connu, je serai la championne!
Est souvent celle qui accompagne la journée
Des ballades en gaélique murmurées
Ont offert à mes oreilles un doux câlin
Un vers caressant et sauvage
S'est doucement insinué en moi
Créant un grandissant émoi
Pour me donner envie de partage
Ce soir, le sport se célèbre en musique
À l'ouverture des jeux olympiques
Bientôt, la sueur va couler et s'évaporer
Tandis que certains vont rêver de médailles dorées
Ce jour, je me contente d'un programme qui fonctionne
D'un tableur bien connu, je serai la championne!
Soie sauvage
Caresser la soie d'un chat sauvage
Dégrafer lentement le corsage
Effleurer la peau qui s'offre au massage
Voler le sucre à la barbe d'un nuage
Déguster les bulles du divin breuvage
Sombrer avant d'atteindre le rivage
Dégrafer lentement le corsage
Effleurer la peau qui s'offre au massage
Voler le sucre à la barbe d'un nuage
Déguster les bulles du divin breuvage
Sombrer avant d'atteindre le rivage
jeudi 26 juillet 2012
mercredi 25 juillet 2012
Les larmes du clavecin
Pleure, instrument fragile et délicat
Ses oreilles souffrent de tes cordes pincées
Lentement s'éloignent ses fins doigts
Qui hier caressèrent ton clavier
Elle préfère maintenant marteler
L'ivoire d'un vieux piano
Qui n'est guère enchanté
D'un si rugueux legato
Oublie donc cette stupide écervelée
Ouvre ton cœur, ouvre-le moi
Chantons ensemble ce menuet bien rythmé
Et de plaisir, ton chagrin s'adoucira
Ses oreilles souffrent de tes cordes pincées
Lentement s'éloignent ses fins doigts
Qui hier caressèrent ton clavier
Elle préfère maintenant marteler
L'ivoire d'un vieux piano
Qui n'est guère enchanté
D'un si rugueux legato
Oublie donc cette stupide écervelée
Ouvre ton cœur, ouvre-le moi
Chantons ensemble ce menuet bien rythmé
Et de plaisir, ton chagrin s'adoucira
mardi 24 juillet 2012
Humeur du jour - mardi 24 juillet 2012
Une climatisation en panne sèche
Une gamelle fuyante et sans pêche
Une migraine bien présente et revêche
Un aubergiste dans la dèche
Mais
Le sourire d'une étudiante efficace
Une rencontre empreinte de grâce
Un petit verre surprise en terrasse
Une pastèque rafraîchissante et vorace
Et encore
Une philosophie à partager
Des idées à développer
Des méthodes à changer
Des outils à créer
Et surtout
Des livres à lire
Des poèmes à écrire
Des sourires à élargir
Des mots pour adoucir
Une gamelle fuyante et sans pêche
Une migraine bien présente et revêche
Un aubergiste dans la dèche
Mais
Le sourire d'une étudiante efficace
Une rencontre empreinte de grâce
Un petit verre surprise en terrasse
Une pastèque rafraîchissante et vorace
Et encore
Une philosophie à partager
Des idées à développer
Des méthodes à changer
Des outils à créer
Et surtout
Des livres à lire
Des poèmes à écrire
Des sourires à élargir
Des mots pour adoucir
lundi 23 juillet 2012
Brûlures
Brûlez
Rougissez
Usez de vos charmes, ma belle
L'astre se rappelle à vous, étourdie demoiselle
Usurpant l'insolence de votre épiderme clair
Restant le décideur du coloris final de la chair
Éludant votre choix insensé de chaleur
Soleil rare qui fait éclater cette douleur
Rougissez
Usez de vos charmes, ma belle
L'astre se rappelle à vous, étourdie demoiselle
Usurpant l'insolence de votre épiderme clair
Restant le décideur du coloris final de la chair
Éludant votre choix insensé de chaleur
Soleil rare qui fait éclater cette douleur
samedi 21 juillet 2012
Humeur du jour - samedi 21 juillet 2012
Journée de congé, journée de grasse matinée
Quelques heures de liberté à lire ou à voler
Je désherbe tout en réfléchissant à la notion d'indésirables
Pourquoi arracher ces plantes pas toujours désagréables
Ce n'est qu'une question d'équilibre
En mots d'or le dépeindrait un félibre
Ce jardin que je cherche vainement à domestiquer
Offre splendeur en odeurs et couleurs mélangées
Et les multiples semis spontanés sont promesses
A mes yeux noisettes d'une future et rose caresse
Journée d'été, mélange de printemps et d'automne
Le vent rafraîchit mes épaules sous le soleil qui rayonne
Les noisettes tombent et s'écrasent sous mes pas
Quelques fleurs printanières refusent obstinément l'estival trépas
Les choses simples apportent douce sérénité
Et l'être humain paradoxale complexité.
Quelques heures de liberté à lire ou à voler
Je désherbe tout en réfléchissant à la notion d'indésirables
Pourquoi arracher ces plantes pas toujours désagréables
Ce n'est qu'une question d'équilibre
En mots d'or le dépeindrait un félibre
Ce jardin que je cherche vainement à domestiquer
Offre splendeur en odeurs et couleurs mélangées
Et les multiples semis spontanés sont promesses
A mes yeux noisettes d'une future et rose caresse
Journée d'été, mélange de printemps et d'automne
Le vent rafraîchit mes épaules sous le soleil qui rayonne
Les noisettes tombent et s'écrasent sous mes pas
Quelques fleurs printanières refusent obstinément l'estival trépas
Les choses simples apportent douce sérénité
Et l'être humain paradoxale complexité.
vendredi 20 juillet 2012
Epuisement liminaire
Etourdissement dans un courant d'air
Putréfaction de la rougissante chair
Usure cachée d'un torchon mercenaire
Irritation sous le voile lunaire
Souffrance irradiant de la caténaire
Etouffement d'un elfe valétudinaire
Mutilation réelle de l'imaginaire
Enterrement d'une armée de tégénaires
Néant en spirale caulinaire
Torture des jours ordinaires
Putréfaction de la rougissante chair
Usure cachée d'un torchon mercenaire
Irritation sous le voile lunaire
Souffrance irradiant de la caténaire
Etouffement d'un elfe valétudinaire
Mutilation réelle de l'imaginaire
Enterrement d'une armée de tégénaires
Néant en spirale caulinaire
Torture des jours ordinaires
mardi 17 juillet 2012
Trop
Enlève le r
Et plus ne déborde le verre
Enlève le r
Et abandonne la serpillière
Enlève le r
Et laisse de côté hier
Enlève le r
Et inaugure une nouvelle ère
Enlève le r
Et souris à ton reflet dans la cuiller
Enlève le r
Et tu es au top
Sur un air de rock ou de hip hop!
Et plus ne déborde le verre
Enlève le r
Et abandonne la serpillière
Enlève le r
Et laisse de côté hier
Enlève le r
Et inaugure une nouvelle ère
Enlève le r
Et souris à ton reflet dans la cuiller
Enlève le r
Et tu es au top
Sur un air de rock ou de hip hop!
lundi 16 juillet 2012
Miel
J'aime ce mot rimant autrefois avec ciel
Même s'il n'attire guère les hirondelles
Sa pérennité a pour certains valeur médicale
Sa réalité est toutefois bien paradoxale
Dérobé à de vaillantes ouvrières
Que l'on leurre par une mélasse sucrière
Ce divin jus sucré pour devenir crémeux
Doit être battu comme un vulgaire gueux
Il nappe de façon appropriée diverses pâtisseries
Mais c'est sur mes doigts plongés dans la poterie
Que j'en apprécie la très succulente plaisanterie
En bonne compagnie pour encore plus de drôlerie
Même s'il n'attire guère les hirondelles
Sa pérennité a pour certains valeur médicale
Sa réalité est toutefois bien paradoxale
Dérobé à de vaillantes ouvrières
Que l'on leurre par une mélasse sucrière
Ce divin jus sucré pour devenir crémeux
Doit être battu comme un vulgaire gueux
Il nappe de façon appropriée diverses pâtisseries
Mais c'est sur mes doigts plongés dans la poterie
Que j'en apprécie la très succulente plaisanterie
En bonne compagnie pour encore plus de drôlerie
Humeur du jour - lundi 16 juillet 2012
Début de semaine sur un ciel froid et gris
L'anniversaire d'une amie en lointaine Hongrie
Épuisement permanent en rémanence
Idées créatives en opposante dissonance
Redresser la barre sans attendre Méton
Gérer le chaos et non brosser le béton
Promesse d'un partage d'expérience
Manière douce de soutenir l'ambiance
L'écureuil fuit, le saule bruisse, le vent se lève
Chercher la réponse sans repos et sans trêve
L'anniversaire d'une amie en lointaine Hongrie
Épuisement permanent en rémanence
Idées créatives en opposante dissonance
Redresser la barre sans attendre Méton
Gérer le chaos et non brosser le béton
Promesse d'un partage d'expérience
Manière douce de soutenir l'ambiance
L'écureuil fuit, le saule bruisse, le vent se lève
Chercher la réponse sans repos et sans trêve
Vents
Vaporisation sélective d'un répétitif leitmotiV
Evaporation fictive d'un cumulatif liquidE
Navigation exclamative sous l'interrogatif soupçoN
Temporisation sudative vers un congélatif instanT
Sublimation instinctive de contemplatifs sentimentS
Evaporation fictive d'un cumulatif liquidE
Navigation exclamative sous l'interrogatif soupçoN
Temporisation sudative vers un congélatif instanT
Sublimation instinctive de contemplatifs sentimentS
samedi 14 juillet 2012
Corps et âme
Brûlez le corps et répandez les cendres à tous les vents
L'âme ne se meurt, de l'enveloppe terrestre se libérant
La pensée survit au philosophe qui l'écrit
Et éternelle est la beauté de la poésie
L'âme ne se meurt, de l'enveloppe terrestre se libérant
La pensée survit au philosophe qui l'écrit
Et éternelle est la beauté de la poésie
jeudi 12 juillet 2012
Humeur du jour - mercredi 11 juillet 2012
De ce jour d'inhumaine folie,
Je ne veux retenir que les couleurs
De ce ciel en décalcomanie
Déployées en un arc de bonheur
Je ne veux retenir que les couleurs
De ce ciel en décalcomanie
Déployées en un arc de bonheur
mardi 10 juillet 2012
Humeur du jour - mardi 10 juillet 2012
Ce matin, une étrange odeur flottait dans l'air
Sur le parking, une odeur de soupe peu ordinaire.
Le ciel est sombre et parfois s'éclaircit
Pressentiment bizarre d'être dans l'oeil du cyclone
Un moment de relative et douce accalmie
Avant que les éléments ne se déchaînent dans la zone.
Le bon sens, le sens critique et la logique
Sont des matières bien basiques
Mais difficile voire impossible à enseigner
Au grand dam de mes longues journées.
Dire non et non ne fait pas plaisir
Ce n'est pas un ineffable loisir
Mais maintenir une stricte discipline
Est nécessaire pour éviter la naphtaline.
Retour à la maison en trop grande vitesse
Mais cette soirée ne sera pas paresse...
Sur le parking, une odeur de soupe peu ordinaire.
Le ciel est sombre et parfois s'éclaircit
Pressentiment bizarre d'être dans l'oeil du cyclone
Un moment de relative et douce accalmie
Avant que les éléments ne se déchaînent dans la zone.
Le bon sens, le sens critique et la logique
Sont des matières bien basiques
Mais difficile voire impossible à enseigner
Au grand dam de mes longues journées.
Dire non et non ne fait pas plaisir
Ce n'est pas un ineffable loisir
Mais maintenir une stricte discipline
Est nécessaire pour éviter la naphtaline.
Retour à la maison en trop grande vitesse
Mais cette soirée ne sera pas paresse...
dimanche 8 juillet 2012
Silhouette
Une femme en caraco rouge jouait du violoncelle
La lumière du soir lui donnait un air de sylphide irréelle
Elle maniait l'archet délicatement, perdue dans ses pensées
Je l'observais, égaré dans sa musique, son étrange mélopée
Le contact était étroit entre cette femme et son instrument
Un contact irrationnel et fusionnel, un toucher passionné et ardent
Les cuisses serrées sur le bois, le plaisir résonnait dans la musique
Et rejoignait les notes du haut-bois entre les colonnes doriques
Ses doigts fins pinçaient les cordes langoureusement
Je la voyais se donner entière, voluptueusement
Un désir orageux montait en moi, irrésistiblement
Je me glissai dans son dos, baisant son cou délicat
Mes doigts soulevèrent le doux et léger taffetas
L'archet vibra, tomba et la musique s'arrêta...
La lumière du soir lui donnait un air de sylphide irréelle
Elle maniait l'archet délicatement, perdue dans ses pensées
Je l'observais, égaré dans sa musique, son étrange mélopée
Le contact était étroit entre cette femme et son instrument
Un contact irrationnel et fusionnel, un toucher passionné et ardent
Les cuisses serrées sur le bois, le plaisir résonnait dans la musique
Et rejoignait les notes du haut-bois entre les colonnes doriques
Ses doigts fins pinçaient les cordes langoureusement
Je la voyais se donner entière, voluptueusement
Un désir orageux montait en moi, irrésistiblement
Je me glissai dans son dos, baisant son cou délicat
Mes doigts soulevèrent le doux et léger taffetas
L'archet vibra, tomba et la musique s'arrêta...
vendredi 6 juillet 2012
jeudi 5 juillet 2012
Humeur du jour - jeudi 5 juillet 2012
Découvrir le pays de déviation en déviation
Est une intéressante façon de faire du tourisme
Je passe devant de charmantes maisons
Dont les jardins ont un certain charisme.
De réunion de crise en rendez-vous médical
Mon humeur a bien du mal à rester égale.
Le contexte n'est vraiment pas idéal
Interrogation sur une notion légale ou létale.
Ultimatum pour brider un système de données
Sans toutefois empêcher les utilisateurs de tester
Cette société se trouve devant un énorme paradoxe
Qui risque de se transformer en ultime ring de boxe.
Ce soir, point besoin de dépenser un centime pour la douche
Il suffit de sortir le doux shampooing et le gel douche
Le ciel s'est littéralement et orageusement liquéfié
Pour les champs et jardins généreusement abreuver!
Est une intéressante façon de faire du tourisme
Je passe devant de charmantes maisons
Dont les jardins ont un certain charisme.
De réunion de crise en rendez-vous médical
Mon humeur a bien du mal à rester égale.
Le contexte n'est vraiment pas idéal
Interrogation sur une notion légale ou létale.
Ultimatum pour brider un système de données
Sans toutefois empêcher les utilisateurs de tester
Cette société se trouve devant un énorme paradoxe
Qui risque de se transformer en ultime ring de boxe.
Ce soir, point besoin de dépenser un centime pour la douche
Il suffit de sortir le doux shampooing et le gel douche
Le ciel s'est littéralement et orageusement liquéfié
Pour les champs et jardins généreusement abreuver!
mercredi 4 juillet 2012
mardi 3 juillet 2012
Humeur du jour - mardi 3 juillet 2012
Hier, la journée commençait en catastrophe
Mon équipe étant bloquée à l'huis de l'entreprise
Aujourd'hui, il faudrait sans doute sortir la kalachnikov
Afin de contrer le stress et sa terrible emprise.
Une étudiante vient prêter ses deux bras
À mon classement en souffrance
Avec courage et sourire, elle vaquera
À rendre à mes armoires une digne apparence.
La pause de midi offre l'occasion de philosopher
Sur les différents choix de vie et les projets
Rafraîchissant moment pour se déconnecter
D'une bataille constante sous insuffisant budget.
Hier soir, j'extrayais jus de groseilles et de cassis
Promesse de délices sucrés à partager
Aujourd'hui, je me sens pressée comme un citron en sursis
Promesse de lancinantes migraines à soigner
L'être humain est capable de tout, surtout du pire
Je préfère rêver qu'il est capable du meilleur
Cela reste encore à prouver, démontrer et établir
En attendant, rêvons que demain soit moins insecte suceur...
Mon équipe étant bloquée à l'huis de l'entreprise
Aujourd'hui, il faudrait sans doute sortir la kalachnikov
Afin de contrer le stress et sa terrible emprise.
Une étudiante vient prêter ses deux bras
À mon classement en souffrance
Avec courage et sourire, elle vaquera
À rendre à mes armoires une digne apparence.
La pause de midi offre l'occasion de philosopher
Sur les différents choix de vie et les projets
Rafraîchissant moment pour se déconnecter
D'une bataille constante sous insuffisant budget.
Hier soir, j'extrayais jus de groseilles et de cassis
Promesse de délices sucrés à partager
Aujourd'hui, je me sens pressée comme un citron en sursis
Promesse de lancinantes migraines à soigner
L'être humain est capable de tout, surtout du pire
Je préfère rêver qu'il est capable du meilleur
Cela reste encore à prouver, démontrer et établir
En attendant, rêvons que demain soit moins insecte suceur...
dimanche 1 juillet 2012
Entre roc et coquelicot
Être forte comme un roc
Apparaître d'un seul bloc
Solide comme la pierre
Plus stable qu'une sablonnière
Être fragile comme un coquelicot
Apparaître sans même un caraco
Cassante comme le cristal
Plus déchirante que les soyeux pétales
Mais le roc ne résiste à l'eau qui ruisselle
Le gel l'éparpille en mille étincelles
Mais le pavot aisément se renouvelle
Ses graines ont une latence pluri-annuelle
Entre roc et coquelicot, je suis forte et solide ou faible et fragile
Mais sous la soie couleur de sang se cache mon tendon d'Achille...
Apparaître d'un seul bloc
Solide comme la pierre
Plus stable qu'une sablonnière
Être fragile comme un coquelicot
Apparaître sans même un caraco
Cassante comme le cristal
Plus déchirante que les soyeux pétales
Mais le roc ne résiste à l'eau qui ruisselle
Le gel l'éparpille en mille étincelles
Mais le pavot aisément se renouvelle
Ses graines ont une latence pluri-annuelle
Entre roc et coquelicot, je suis forte et solide ou faible et fragile
Mais sous la soie couleur de sang se cache mon tendon d'Achille...
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