jeudi 27 décembre 2012
Cerveau lent
Encore
Rêver
Voler comme le condor
Enfiler la spirale grimpante
Au-dessus d'un nuage boisé
Un jour peut-être, folie latente
Lentement dériver
Enfouie dans mes pensées
Noctuelle esseulée
Tentant d'ajourner cette nuitée
mardi 25 décembre 2012
lundi 24 décembre 2012
Joyeux Noël
Organisée dans une
Yourte
Éphémère,
Ubuesque
Xyste
Natalité
Originelle
Éludant
L'apocalypse
dimanche 23 décembre 2012
Apocalypse
Précoce,
Ordinaire
Cataclysme
Annonçant un
Lumineux
Yatagan
Pourvoyeur
Sempiternel de l'
Éternité
samedi 22 décembre 2012
Humeur du jour - mardi 18 décembre 2012
Contre journée de paresse
Du luxe et quelques soins
Un joli buffet, sinon rien
Qu'il est donc étrange de s'arrêter un peu
Dans une piscine extérieure en décembre jouer le jeu
Délicieux moments entre mère et fille
Il est loin le temps des billes
Massage chocolat ou karité
L'odeur en rémanente félicité
Un sauna aux couleurs chatoyantes
Une brume à tout le moins aromatisante
Un roman au surréalisme poétique
Façon "Amélie Poulain" et sa clique
Les portes capitonnées du vestiaire se sont refermées
Exit aujourd'hui, demain est un jour travaillé
dimanche 9 décembre 2012
Basket et poésie - match de pupilles - 08/12/2012
Qui clôture sur une très bonne note au crédit
Une demi-saison de travail et de construction
De plaisir, de sueur et de progression
Élise, dynamique et déterminée
Incisive jusqu'au bout du panier
Charline qui sans aucun complexe
Assure les défenses, les attaques et les rebonds connexes
Garance imitant le petit tour de raquette
D'un certain distributeur liégeois en constante quête
Pauline, discrète mais bien présente ailière
Ne rate aucune occasion de tirer dans la poudrière
Guillaume dont le tir aérien avec audace
Même déséquilibré, n'en est pas moins efficace
Nicolas qui sait prendre ses responsabilités
De distributeur qui peut aussi aller au panier
Thomas dont l'envie de bien faire est manifeste
Et des consignes du coach passe au geste
Tandis que son homonyme célèbre son premier match
Et à la fête, en oublie sa tchatche
Bruna que les chevilles douloureuses
Ne rendent certes pas pleureuse
Salomé dont le pied récemment sorti d'une lourde botte
N'empêche pas de supporter en digne patriote
Et Coline, notre MVP sans conteste sur cette opposition
Belles passes, beaux mouvements, belles finitions
Ses statistiques aux tirs de réparation
Peuvent faire rougir certains joueurs de la nation
Mais au delà de toutes ces individualités
Ce que l'on retient de cette première moitié
De saison, c'est la création d'une équipe motivée
Et d'un jeu collectif bien équilibré
samedi 8 décembre 2012
Match Liège-Leuven du 6 décembre 2012
Que les Liégeois sur le parquet
Ce sera court et sans effet
Et non longue composition
Les Liégeois n'auraient-ils pas été sages ?
N'auraient-ils pas le grand Saint assez prié ?
Que leur vœux n'aient point été exaucés
Le match de ce soir n'écrit pas du basket belle page
Un match se gagne en partie à la sueur libérée
Lors du travail effectué au gymnase
Je n'ai point de doute sur l'intensité à la base
Mais ne l'ai pas sur le parquet retrouvée
Un match se gagne surtout à l'envie d'en découdre
Il faut croire que les Louvanistes avaient plus de blé à moudre
Plus rapides, plus agressifs et plus volontaires
Ils ont aisément dominé les Principautaires
Et si de ce remake aux couleurs de Stendhal
Le troisième quart fut moins mauvais, plus contrôlé
Et le quatrième de deux points tout juste gagné
Au casino ce soir, le noir dominait la martingale
vendredi 7 décembre 2012
mercredi 5 décembre 2012
Stress
Trépidation désagréable
Réaction indéfendable
Enfermement pitoyable
Sollicitation inqualifiable
Sensation éjectable!
samedi 1 décembre 2012
Toux
Ondoiement pulmonaire traumatisant
Unique vibration d'un
Xylophone enrayé et déprimant
dimanche 25 novembre 2012
Humeur du jour - dimanche 25 novembre 2012
Il faisait pourtant beau dehors
Le sourire des enfants a éclipsé le soleil
De jolies courses récompensant un travail sans pareil
Match Liège-Ostende du 23 novembre 2012
Ou un match aux nuances pluvieuses de l'automne ?
Y a-t-il des supporters côtiers dans l'assistance
La présentation des Ostendais se fait en silence
La première possession est ostendaise
Liège pousse rapidement Ostende à la faute
Mais laisse les bonus en bas de la falaise
Liégeois, ce n'est pas le moment d'une ballade à la côte!
Liège se tâte et se cherche, laisse trop jouer
Quelques actions spectaculaires ne vont pas empêcher
Ostende d'allègrement prendre le large
Voguant sur les erreurs de défense au fond de la barge
Le deuxième quart est un peu meilleur, mais non facile
L'on y observe un dunk tranquille
D'un Ioann qui fait aussi résonner le plancher
Avant de marquer calmement ses francs lancers
Tandis que le gesticulant Dario reçoit un avertissement
Un dunk est marqué, séance tenante sur ballon rentrant
Lancer-franc non converti se doit d'être récupéré
Au rebond et en deux points bien vite transformé
Nonobstant un manque de réussite généralisé
Un tir à distance d'Olivier vient bien à point
Et d'exactement trois minuscules petits points
Ce deuxième quart temps est gagné
La défense s'est-elle perdue dans ce troisième quart ?
Ostende malmène tranquillement son adversaire sans fard
Et tandis que Liège accumule les air balls et perte de balles
Les Ostendais rentrent leur ballon sans mal
Wes à la faute, Wen aux lancers, c'est fatal
Le commentateur s'y emmêle les pinceaux
L'agressivité, Lionel, c'est primordial
Mais toutefois point trop n'en faut
Foin de gaudrioles et constructives cabrioles
Liège recolle mais ne décolle
Et à la fin du troisième quart
Le marquoir accuse onze points d'écart
Quand le panier n'est pas directement accessible
Ressortir est la seule solution possible
Par ailleurs trois points ne valent-ils
Pas mieux que deux, même très habiles ?
Le coup de sifflet final retentit sur un écart de dix
Onze devront donc compenser au match retour
Pour continuer à boire à la coupe sans détour
Et oublier le chant de la pluie, monotone et gris
lundi 19 novembre 2012
Basket et poésie - match de pupilles - 18/11/2012
Entre deux battements de cil
Notre cinq de base féminin a prouvé
Qu'une équipe de dames est en train de se former
Mention spéciale à une petite brunette
Qui ne s'en est pas laisser conter
Mais dans ce match avait tant à raconter
Dans son rôle de meneuse sans paillettes
Pivots et ailiers ne sont en reste pas restés
Le troisième quart est le meilleur pour tous les équipiers
Mais le score se montant à 83 pour les visités
Rappelle que le but du basket est in fine de marquer
Oublions toutefois les layups trop aisés
Repensons à la règle du marcher
Et révisons la technique des passes
Pour ne pas se fondre dans la masse
Je garderai aussi de cette rencontre sur un terrain arrosé
Outre un petit lutin distributeur
Des marques de fair-play de joueurs
Et un temps-mort en cadeau au coach visité
jeudi 15 novembre 2012
Brise-larme
Nostalgie, pointe une larme
Je me revois courant sur ce brise-lame
Dans mon souvenir, le ciel est gris
Et passent au loin les ferrys
Mais peut-être est-ce seulement le cliché
Dans l'album, noir et blanc, dominant le grisé
Couleur du temps qui passe
Couleur des souvenirs sans carapace
dimanche 11 novembre 2012
Match Spirou-Liège du 9 novembre 2012
Faute de jeunesse avouée est à moitié pardonnée
Un jeu très collectif où tous peuvent briller
Un meneur mettant en valeur ses équipiers
Un coach conseillant avec intelligence, bien avisé
Un potentiel non encore épuisé
Mais du talent à travailler
Une offensivité qui n'est plus à démontrer
Un jusqu'au-boutisme affirmé
Un nez sanguinolent, bien abîmé
Un score qui flirte autour de l'unité
En plus et en moins, le suspense est préservé
Cinq fautes à cinq minutes déjà sonnées
Une statistique de lancers-francs à améliorer
Des tirs à distance qui ne veulent pas rentrer
Une raquette à déboucher
Flottement dans le quatrième quart temps
Des shoots difficiles mais gagnants
Un peu d'énervement et des fautes inopinées
Un trois points pédicure contre un adroitement manucuré
Une dernière liégeoise possession
Un peu trop de précipitation
Une dernière chance à cinq seconde de la fin
Mais nous resterons sur notre faim
Un match plaisant à regarder
Mais une déception à digérer
La saison sera longue...
vendredi 9 novembre 2012
Ballons
De cuir ou de baudruche
Mais non cachés sous l'autruche
Ils rebondissent bruyamment
Ou planent silencieusement
Une main les renvoie vers le sol
Ou provoque leur élégant envol
Ils sont certes tous deux emplis d'air
Mais ne vont pas nécessairement de pair
Il faut la créativité d'un fol entraîneur
Pour les associer dans un même labeur
Si l'un s'échappe, éclats de rire assurés
Plaisir garanti quand tous deux sont maîtrisés
Crédit-photo : EtreNeant (c)
mercredi 7 novembre 2012
Humeur du jour - mercredi 7 novembre 2012
Question sempiternelle, triste ritournelle
Ma vie ressemble à un duel
Gérer les interruptions, idées polichinelles
Ah donc, que faisais-je ?
La fièvre me saisit
Non pas celle du samedi soir
Surtout ne pas broyer du noir
Et ne se laisser avoir
Par une ridicule bactérie
Écrire
L'inspiration n'est pas béton
Une crotte du diable en tentation
Sous la couverture les frissons
Lire
dimanche 4 novembre 2012
Match Leuven-Pepinster du 4 novembre 2012
Leuven à ses dépens l'a appris
Jerime Anderson aura fait sur tout le match du jour
Seulement quatre tentatives à trois points, n'est-ce point court ?
Mais il aura suffi de ce quatrième lancer
Pour que le match soit aussitôt gagné
De trois points très exactement
À la dernière seconde du dernier quart temps
Par cet extraordinaire lancer de la moitié du terrain
Bravo pour la ténacité les Pépins!
samedi 3 novembre 2012
Match Liège-Alost du 2 novembre 2012
Sur le parquet un homme ses démons fuit
La première possession est pour Liège
Le match s'annonce difficile. Attention au piège!
Une défense agressive se met en place
Et ne laisse l'adversaire de glace
Le poussant aux fins de possession
Durcissant toutes les transitions
Quand sur le terrain, l'Alostois glisse
Ioann récupère in extremis
Et conclut en un lay-up bien calibré
A main gauche d'un geste de toute beauté
La défense liégeoise n'est certes pas modérée
Les fautes sont malheureusement vite encaissées
C'est, il faut l'avouer, malgré tout payant
Et Liège de deux points mène le premier quart-temps
Les Liégeois sont bien présents aux rebonds
Mais que de gaspillages, de tirs moribonds
Trop de lancers-francs sont manqués
Et de tirs sans pression stupidement ratés
Le spectacle n'est toutefois pas en reste
Un pas de deux élégant, c'est manifeste
Lionel monte la balle et Gary la dépose dans le cercle lunaire
Ou Wen gesticule à l'anneau après un dunk solaire
Alost au score s'est bien récupéré
Et il faut un trois points d'un Pierre-Antoine bien inspiré
Pour reprendre dans la dernière minute du deuxième quart
L'espoir et deux tout petits points d'écart
Le début de la troisième période est chahutée
Et les Liégeois rapidement débordés
Gary excelle pourtant au un contre un sous les néons
Offensifs ou défensifs, Pierre-Antoine capte les rebonds
Mais il y a encore et toujours trop de cafouillages
Liège doit se reprendre s'il ne veut finir dans les nuages
Sur ces bonnes résolutions et reprise d'un courant ascendant
55-46 affiche le marquoir fin du troisième quart-temps
L'histoire malheureusement va se répéter
Et Liège de se remettre en difficulté
55-55 affiche le marquoir à cinq minutes de la fin
Et posément, Alost reprend le match en mains
Les Liégeois sont moins collectifs
Et peut-être aussi moins attentifs
Pourtant le secret est là
Oser et construire, pour vaincre, il faut ça.
60-70, nous nous arrêterons là...
Gagner sera pour la prochaine fois!
vendredi 2 novembre 2012
Instant tanné
Il fait froid et il pleut
Un temps à se blottir sous chaude couverture
A savourer une passionnante lecture
Les doigts rêvant d'un pot de douce confiture
mercredi 31 octobre 2012
Ce soir, mes sorcières...
Nous irons en chœur
Crier sous la lune
Toute notre infortune
Ce soir, mes amies
Tous les chats sont gris
Et les loups aussi
Ne soyez donc si polies
Ce soir, mes princesses
Oubliez caresses
Et autres douceurs
Effacez ces chasseurs
Ce soir, mes danseuses
Soyez donc boxeuses
Pas de ronds de jambes
Mais directs crocs-en-jambes
Ce soir, mes sorcières
En pleine séance plénière
Nous crierons notre misère
Hors de nos tanières
lundi 29 octobre 2012
Évasion
Vendre son âme au diable, à défaut d'un bœuf
Attendre le bus tout en prenant le train
Savourer la paille du vin plutôt que le pain
Immuniser le corps contre les bleus de l'âme
Organiser le chaos sans réclame
Naître à nouveau pour disparaître demain
Ranger
Aligner les livres dans un élan artistique
Nettoyer gaiement en évitant de briser la glace
Grappiller encore encore un peu de place
Et
Rêver que tout restât indéfiniment en ordre!
dimanche 28 octobre 2012
Sauvageonne
Aimer
Une
Vague
Allant
Gravement
Entourer une
Ondée
Noctambule par une
Nuit
Ecarlate
samedi 27 octobre 2012
Match Pepinster-Liège du 26 octobre 2012
Dans les gradins, on prend pari
50-90 ou 60-100 qui sera le plus approché ?
Car les Pépins manifestement n'ont guère l'envie
D'Halloween Liège joue sa parade
Avec Lionel en grand organisateur
D'un jeu superbe et plein de saveur
Où l'adversaire en prend pour son grade
Le spectateur est aux anges devant cette démonstration
D'un jeu collectif et convainquant, belle organisation
Utilisant toutes les ressources individuelles
Pour un plaisir version plurielle
On retiendra de cette première mi-temps
Un Pierre-Antoine tout en fluidité
Un Olivier avec certaine et sûre agressivité
Les feintes de Gary en un ou deux temps
Un Wen tout en précision
Un Brendon James en diable sur ressort de sa boîte sorti
Un André en voleur de ballon
Car ceci n'est pas un remake de petits cadeaux entre amis
Ioann y aura fait promenade
Achevant d'un air surpris voire étonné
Un simple petit lay-up tout esseulé
Faut-il en prime donner aubade ?
La défense pépine est bien faiblarde, décidément
Lionel et Yoann en profitent allègrement
Qu'ils soient offensif ou défensifs, dans un vrai tourbillon
Liège capte en outre tous les rebonds
Le score est de 31-53 à la mi temps
Le suspense reste sur le pari gagnant
Les Pépins se reprennent un peu pour le troisième quart temps
Mais non organisés, ne seront pas convaincants
Les Liégeois commettent quelques erreurs
Mais les Pépins ne savent en profiter
Et leur tentatives ne font qu'avorter
Sous les quolibets de leurs propres supporteurs
La main claque sur le cuir au quatrième quart-temps
Quand Wen bloque et ballon reprend
Ioann très à l'aise dans la raquette rectangulaire
Distribué efficacement par un Yoann très solaire
Raphaël, Maxime et Gérald auront leurs deux minutes de gloire
Ainsi tous auront contribué à cette quatrième consécutive victoire
Laissant aux supporters le fol espoir
D'en applaudir une cinquième vendredi soir
dimanche 21 octobre 2012
Lire
Inviter un charlot à la table de Charlie
Recueillir les rameaux aux paroles d'Amélie
Effleurer les sanglots à l'encre du vert-de-gris
samedi 20 octobre 2012
Match Liège-Mons du 19 octobre 2012
Le match promet, sinon victoire, au moins d'être palpitant
Ne seront toutefois pas en suffisance
La réussite insolante de Lionel aux shots à distance
Et l'opiniâtreté de Ioann au jeu individuel,
Même si prendre ses responsabilités est toujours actuel,
Pour compenser les sottes maladresses
Et nombreuses pertes de balles, ah viles diablesses,
Qui sont parfois de véritable cadeaux à l'adversaire.
Vouloir offrir du spectacle c'est bien, mais téméraire,
Car s'il ne mène au résultat,
Pas besoin d'en faire tout un plat.
Et le marquoir 41-43 à la mi-temps afficha...
Le score de 50-50 représente un tournant
Dans ce match difficile et passionnant
Liège retrouve soudain une sûre combattivité
Chaque ballon est âprement disputé
Et au prix d'une défense bien plus musclée,
De contre-attaques, sinon plus rapides, du moins mieux organisées
Le match en mains est finalement repris
La suite a de quoi réveiller le plus endormi
Les dix dernières secondes furent particulièrement longues
Pour mener au final et définitif gong.
Et le marquoir un score de 74-71 afficha!
lundi 15 octobre 2012
Humeur en joule - lundi 15 octobre 2012
Sous l'effet de ta houle.
Tu me saoules!
Je ne vais pas entrer dans ton moule.
Mon équipe n'est pas la foule.
En voulant éviter les nids de poules,
Je pédale dans la semoule
Et épuise tous mes joules.
Il est temps que je me mette en boule
Avant que je ne m'écroule.
Je veux profiter des farigoules,
Déguster un délicieux plat de moules,
Suivi d'un bon verre de Banyuls.
Ce serait certes plus cool
Au bord d'une swimming pool...
jeudi 11 octobre 2012
Humeur du jour - jeudi 11 octobre 2012
When management recognises
The high quality of your work as it is
But not your problem of resources
What can you do ? Except thinking of particles...
Il va de la vie professionnelle comme de la physique
L'entropie aussi ne régresse dans tout système économique
Dans un réacteur nucléaire, quand les contrôles diminuent
La réaction s'emballe, le cœur fond et se met à nu
L'accident est sévère et l'état irréversible
I feel pushed to loose control
Is there really a reason, be it economic ?
World is loosing good sense, say lol
Is it the end of a period, is it ironic ?
From safety to security is my resume...
Quand la sécurité se fissure
Faut-il retourner à la sécurité ?
Telle est donc ma blessure
Re-dessinons la perspective, revisitons les priorités
Abandonnons cette inutile lutte politique
Il y a des débats autrement philosophiques
L'âme y gagne en grandeur
De poète, je veux retrouver ma candeur
Testament
Emballer ses effets pour un très long voyage
Sentir ses forces peu à peu gagner les nuages
Temporiser l'heure du dernier passage
Abandonner la mélancolie pour un doux breuvage
Marchander quelques centimes à l'ultime péage
Envoyer l'esprit dans une estocade sauvage
Noircir le rouge du drapeau en un vil sabordage
Tenter de résumer une vie en un mot, un adage
samedi 6 octobre 2012
Passage
Le temps est une science
La maîtriser, un atout
Et l'attente un plaisir des plus doux
Esquisse d'un vague à l'âme
Sortir les fusains sans amalgame
Estomper l'eau en furie
Légère ou lourde, chère madame Curie
Gommer la montante brume
Qui flotte sur ton humeur d'enclume
Tout est là pour que le présent se forge un avenir
Derrière l'ombre de ton sourire
Le sillage du passé s'évanouit
Tandis que la mort son travail accomplit
mercredi 3 octobre 2012
Humeur du jour - mercredi 3 octobre 2012
Le temps n'est pas élastique
J'ai beau y mettre du cœur
Fi, au diable les statistiques
Pourquoi chercher toujours le miracle ?
Laissons les autres prendre responsabilité
Je ne suis certes pas oracle
Mais devine le futur par les chiffres caché
Est-ce vraiment la peine
De s'épuiser à risquer un malaise ?
L'ingratitude domine la plaine
À en tomber de sa chaise
Prenons ce soir un peu de bon temps
Rejoignons des amis poètes le cénacle
Artistes, sortez des rangs
Oublions, ne fut-ce que quelques minutes, la débâcle
lundi 1 octobre 2012
Basket et poésie - match de pupilles - 30/09/2012
Ils auront été servis, sans rire!
Les joueurs sont en forme
Ce sera peut-être un match hors norme
Il démarre pourtant en demi-teinte pour Jodoigne
Qui abandonne le premier quart à l'adversaire qui grogne
Trop de balles perdues ou abandonnées
De passes sans regarder et réception anticiper
Un peu de réflexion après ce quart
On chauffe et ça repart!
Le secret réside dans la vitesse
Hésiter équivaut à paresse
Le deuxième quart est nettement plus engagé
Le troisième quart continue à l'avenant
Ils sont non seulement gagnants
Mais aussi et surtout mieux organisés
Le quatrième cause frayeur au public perdant faconde
L'avantage est là quoique faiblard
Joueurs, ne noyez pas le cheval Bayard
Avec intelligence, gérez ces 34 dernières secondes
À l'heure des bilans l'on songe aux gestes perdus
Tant de balles volées, de passes incongrues
Mais gardons en tête les gestes parfaitement exécutés
Layups à 45 degrés et ballons bien centrés dans le panier
Et si comme le disent souvent les journalistes professionnels
Il faut savoir prendre ses responsabilités
Et donc au un contre un ne pas hésiter
Cette équipe a vraiment un atout exceptionnel
Celui de développer un jeu collectif
Où les plus faibles ne sont pas laissés sur le paillasson
Quel bonheur de voir un jeu sans discrimination
Le plaisir se passe certes de ces superlatifs
Mais après ce beau moment de vrai basket
Allons déguster une gourmande raclette!
samedi 29 septembre 2012
Nostalgie
D'un temps qui jamais ne fut ?
Oublions les névralgies
Et le futur déchu
Le passé a été pour un moment
Un instant bel et bien présent
Une ultime seconde futile
Voire un imparfait imbécile
Le temps présent est insensé
Il passe, il est passé
Et on veut juste recommencer
Au lieu de fermer les portes du passé
Le futur n'a qu'un mérite, une qualité
C'est celui de n'encore point exister
Dès qu'il devient présent
Il n'en est que moins intéressant
On peut avoir la nostalgie
D'un temps qui jamais ne sera
Cherchons la nécessaire antalgie
Et le passé mourra
jeudi 27 septembre 2012
Humeur du jour - jeudi 27 septembre 2012
Discussion sur l'art de lire
Un petit café entre amis
Un cerf-volant dans le ciel gris
Et rien de tel
N'est-ce pas ?
Sans vouloir être rebelle
Qu'une petite séance de cinéma
Un agréable dessin coloré et animé
Accompagné d'une gourmandise sucrée
Mais surtout du rire des enfants
Parenthèse nécessaire dans ce monde déprimant
Et pour finir cette journée non asservie
Rappelons que la découverte de la vérité
Appartient comme les arts et la philosophie
À une démarche essentielle de l'humanité
jeudi 20 septembre 2012
Humeur du jour - jeudi 20 septembre 2012
Hormis la douceur dorée d'un miel
Les manuels d'Histoire sont tous à revoir
L'esclavage était, paraît-il, aboli
Il me semble pourtant bel et bien rétabli
Rien ne se perd, ni ne se crée, tout se transforme
A dit le père Lavoisier, dans une loi hors norme
Pourtant selon certaines personnes
Il est possible de produire plus et de même qualité
En ayant moins de ressources ou moins qualifiées
La logique de la chose m'échappe
Grande envie de passer l'histoire à la trappe
Il y a plus intéressant sous le soleil
Et plus gratifiant comme cuisiner un vitaminé potage
En écoutant de Prévert le ramage...
mercredi 19 septembre 2012
Mourir
Offrir aux minutes une deuxième chance
Unir la poussière au sol qui la rejeta
Rire à s'en exploser le foie
Insensiblement passer les larmes à trépas
Rêver la vie, ne fut-ce que dans le coma
dimanche 9 septembre 2012
Basket et poésie - match de pupilles - 08/09/12
Après deux mois de repos et défait les valises
Anciennes ou nouvelles, il faut reprendre ses marques
Pour cette saison encore, bien gérer sa barque
Le passage en pupilles, catégorie nouvelle
Est l'occasion de découvrir quelques règles nouvelles
Les vingt-quatre secondes n'auront bientôt plus de secrets
Même si c'est au prix de quelques violations, au diable les regrets
Dix minutes dans la chaleur pour un premier quart
Qui n'a certes pas démarré en pétard
Bonne pratique du "passer-couper"
Mais pour marquer, il faut shooter!
Le troisième sera comme souvent bien meilleur
Oser, oser, oser, voici le secret torpilleur
Le coach fait tourner distributeurs, pivots, ailiers
Occasion pour certains de découvrir d'autres façons de jouer
L'arbitrage, sympathique au demeurant
Se fait qui en français, qui en anglais séant
C'est parfois un peu perturbant
Un petit air d'Europe nullement déplaisant
Aux statistiques, les adversaires gagnent grâce à trois joueurs
Mais laissons le mot de la fin en grand seigneur
Au coach, car pour lui, c'est net
"Nous, on a fait du basket!"
samedi 8 septembre 2012
Fantôme
Fascinante silhouette étrange
À ma fenêtre brusquement apparue
Nocturne visiteur à franges
Tout de blanc nuage vêtu
Ondoyant devant le grand saule frissonnant
Musardant d'un air rêveur en dérivant
Estompant un vol plané, lentement
Crédit-photo : EtreNeant (c)
dimanche 2 septembre 2012
Improvisation sucrée
Ajoutez du sucre à volonté
Laissez buller et dégustez!
samedi 18 août 2012
Plumes
Légèreté dispersée sur la pelouse par la bise
Union de quatre ailes d'émotion
Morceaux incongrus d'évasion
Errance divine humainement sensible
Sensation de présences invisibles
jeudi 16 août 2012
Humeur du jour - jeudi 16 août 2012
À couper les orties avec entrain
Mes bras en gardent cuisante souvenance
Et le poney du voisin en avait appétence
Le liseron veut jouer au bras de fer
Mais je ne vais pas me laisser faire
Par cette liane, damnée pécheresse
Fut-elle déguisée en dame chasseresse
Cache-cache avec le sieur soleil
En appréciant un peu de brise vermeille
Dans le saule, les tourterelles se gaussent
De ces efforts déployés contre le chaos
Au delà de ce travail acharné
Les yeux et le nez ne finissent de se régaler
Sans oublier les papilles
Et les oreilles qui partent en vrille
L'odeur de la livèche
Le craquement des herbes sèches
Le sucre noir du sureau
L'acidité de la mûre sans oripeau
Une grenouille égarée
Une colchique de la tondeuse rescapée
Des ancolies en pleine migration
L'orange des cynorhodons
Et des pavots de Californie
Le vent dans le saule dégarni...
mercredi 15 août 2012
mardi 14 août 2012
Aubépine
Admire
Une
Belle
Epineuse
Piquante
Insolente
Naturellement
Elégante
De l'épine à l'aube,
Aseptise
Une
Brûlure
Employant
Pansements
Iodés
Nécessairement
Essentiels
lundi 13 août 2012
Etoiles à la mer
Lumière d'étoiles tombées dans la mer
Mais cette chute ne rend pas amer
Rêver sur les rayons lumineux
Bénir l'eau pour approcher les dieux
Crédit-photo : Ludo Camelia35
dimanche 12 août 2012
Lire...
Mettre un peu de sa vie entre parenthèses
Confortablement installé sur sa chaise
Lire...
De l'épopée se prendre pour le héros
Quand dans la vie on ne trouve son credo
Lire...
Voyager au fin fond de l'Amazonie en septembre
Tout en faisant le tour de sa chambre en novembre
Lire...
Agrandir la somme de ses maigres connaissances
En étudiant les mathématiques et leurs différences
Lire...
Découvrir l'essence de la philosophie
En décortiquant maints récits de vie
Lire...
Vibrer au plaisir intense des mots
Des poèmes de Baudelaire ou Hugo
samedi 11 août 2012
Un peu de vie dans la mienne, Emmanuelle Lambert
Entre musique et poésie
De la pause au coda, en acteur ou témoin
Passant par la fugue et le contrepoint
Se retrancher dans son propre monde
Ou bien le partager à la ronde
Pour Paul, vivre est un exploit répété
Au plus intime de sa particulière réalité
Une écriture tout en simplicité et en finesse
Pour ce premier roman d'une grande richesse
vendredi 10 août 2012
Vacances
Amendement de l'espace cosmique
Création de doux souvenirs
Archivage d'une montagne de fatigue sadique
Nourriture gourmande à loisir
Contestation d'un esclavage pseudo-économique
Envie de follement s'ébaudir
Spasmes. Relâchement. Sérénité mythique.
dimanche 5 août 2012
Humeur du soir - dimanche 5 août 2012
Entre le soleil qui hier me donnait céphalée
Et qui, ce jour, fait étrangement perler
Les glaïeuls noirs qui déploient leur velours
Réflexions sur l'art du rangement et du classement
Paperasses à ne savoir qu'en faire
Mais redécouverte de l'art épistolaire
Plaisir d'écrire et partager les mots de l'instant
Le soleil humide se couche maintenant
La pluie s'est installée, pluie chaude d'été
Traversée de villages calmes et désertés
Soirée à regarder des athlètes performants
Envie de silence...
samedi 4 août 2012
jeudi 2 août 2012
mardi 31 juillet 2012
Humeur du soir - mardi 31 juillet 2012
Pour t'esquisser d'un trait cette lettre
Je veux te raconter en quelques prestes mots
Cette journée en dépit de tous ses maux
Le gris des chiffres sans cesse triturés
Décomposés, calculés, retravaillés
S'oppose aux couleurs chaudes abricotées
Des fruits à midi plaisamment dégustés
Le bain du soir est à l'avenant, sereine coulée
Jaune et orange accompagnent une rouge ondée
Où le chanvre s'associe au coquelicot sans féerie
Pour un moment de quiétude et douce rêverie
De cette journée stressée, un peu lassée
Ayant apaisé l'angoisse de mon puiné
Je ne vais toutefois retenir que le grisé
D'un nuage dessinant sur le soleil le brouillon
D'une soucoupe surmontée d'un tourbillon
Comme le décrit mon petit garçon...
samedi 28 juillet 2012
Averse
En ouvrant la vanne très brutalement
Tu m'as surprise sous ce déluge dément
Me protégeant vainement de ce flot liquide
Ton regard brûlant m'a lentement déshabillée
Dans la moiteur humide de la nuit tombante
Rendant inutile la chemise devenue transparente
Est-ce le froid ? Je me suis mise à trembler
Tes mains se sont posées sur cette nudité révélée
Tes lèvres se sont approchées en une caresse prolongée
Un long frisson m'a parcourue, le temps s'est arrêté
Sans un mot, dans le silence arrêté de l'infini
En une ultime tempête, nos corps se sont unis
Baignant dans la rosée au sortir de la nuit
vendredi 27 juillet 2012
Humeur du jour - vendredi 27 juillet 2012
Est souvent celle qui accompagne la journée
Des ballades en gaélique murmurées
Ont offert à mes oreilles un doux câlin
Un vers caressant et sauvage
S'est doucement insinué en moi
Créant un grandissant émoi
Pour me donner envie de partage
Ce soir, le sport se célèbre en musique
À l'ouverture des jeux olympiques
Bientôt, la sueur va couler et s'évaporer
Tandis que certains vont rêver de médailles dorées
Ce jour, je me contente d'un programme qui fonctionne
D'un tableur bien connu, je serai la championne!
Soie sauvage
Dégrafer lentement le corsage
Effleurer la peau qui s'offre au massage
Voler le sucre à la barbe d'un nuage
Déguster les bulles du divin breuvage
Sombrer avant d'atteindre le rivage
jeudi 26 juillet 2012
mercredi 25 juillet 2012
Les larmes du clavecin
Ses oreilles souffrent de tes cordes pincées
Lentement s'éloignent ses fins doigts
Qui hier caressèrent ton clavier
Elle préfère maintenant marteler
L'ivoire d'un vieux piano
Qui n'est guère enchanté
D'un si rugueux legato
Oublie donc cette stupide écervelée
Ouvre ton cœur, ouvre-le moi
Chantons ensemble ce menuet bien rythmé
Et de plaisir, ton chagrin s'adoucira
mardi 24 juillet 2012
Humeur du jour - mardi 24 juillet 2012
Une gamelle fuyante et sans pêche
Une migraine bien présente et revêche
Un aubergiste dans la dèche
Mais
Le sourire d'une étudiante efficace
Une rencontre empreinte de grâce
Un petit verre surprise en terrasse
Une pastèque rafraîchissante et vorace
Et encore
Une philosophie à partager
Des idées à développer
Des méthodes à changer
Des outils à créer
Et surtout
Des livres à lire
Des poèmes à écrire
Des sourires à élargir
Des mots pour adoucir
lundi 23 juillet 2012
Brûlures
Rougissez
Usez de vos charmes, ma belle
L'astre se rappelle à vous, étourdie demoiselle
Usurpant l'insolence de votre épiderme clair
Restant le décideur du coloris final de la chair
Éludant votre choix insensé de chaleur
Soleil rare qui fait éclater cette douleur
samedi 21 juillet 2012
Humeur du jour - samedi 21 juillet 2012
Quelques heures de liberté à lire ou à voler
Je désherbe tout en réfléchissant à la notion d'indésirables
Pourquoi arracher ces plantes pas toujours désagréables
Ce n'est qu'une question d'équilibre
En mots d'or le dépeindrait un félibre
Ce jardin que je cherche vainement à domestiquer
Offre splendeur en odeurs et couleurs mélangées
Et les multiples semis spontanés sont promesses
A mes yeux noisettes d'une future et rose caresse
Journée d'été, mélange de printemps et d'automne
Le vent rafraîchit mes épaules sous le soleil qui rayonne
Les noisettes tombent et s'écrasent sous mes pas
Quelques fleurs printanières refusent obstinément l'estival trépas
Les choses simples apportent douce sérénité
Et l'être humain paradoxale complexité.
vendredi 20 juillet 2012
Epuisement liminaire
Putréfaction de la rougissante chair
Usure cachée d'un torchon mercenaire
Irritation sous le voile lunaire
Souffrance irradiant de la caténaire
Etouffement d'un elfe valétudinaire
Mutilation réelle de l'imaginaire
Enterrement d'une armée de tégénaires
Néant en spirale caulinaire
Torture des jours ordinaires
mardi 17 juillet 2012
Trop
Et plus ne déborde le verre
Enlève le r
Et abandonne la serpillière
Enlève le r
Et laisse de côté hier
Enlève le r
Et inaugure une nouvelle ère
Enlève le r
Et souris à ton reflet dans la cuiller
Enlève le r
Et tu es au top
Sur un air de rock ou de hip hop!
lundi 16 juillet 2012
Miel
Même s'il n'attire guère les hirondelles
Sa pérennité a pour certains valeur médicale
Sa réalité est toutefois bien paradoxale
Dérobé à de vaillantes ouvrières
Que l'on leurre par une mélasse sucrière
Ce divin jus sucré pour devenir crémeux
Doit être battu comme un vulgaire gueux
Il nappe de façon appropriée diverses pâtisseries
Mais c'est sur mes doigts plongés dans la poterie
Que j'en apprécie la très succulente plaisanterie
En bonne compagnie pour encore plus de drôlerie
Humeur du jour - lundi 16 juillet 2012
L'anniversaire d'une amie en lointaine Hongrie
Épuisement permanent en rémanence
Idées créatives en opposante dissonance
Redresser la barre sans attendre Méton
Gérer le chaos et non brosser le béton
Promesse d'un partage d'expérience
Manière douce de soutenir l'ambiance
L'écureuil fuit, le saule bruisse, le vent se lève
Chercher la réponse sans repos et sans trêve
Vents
Evaporation fictive d'un cumulatif liquidE
Navigation exclamative sous l'interrogatif soupçoN
Temporisation sudative vers un congélatif instanT
Sublimation instinctive de contemplatifs sentimentS
samedi 14 juillet 2012
Corps et âme
L'âme ne se meurt, de l'enveloppe terrestre se libérant
La pensée survit au philosophe qui l'écrit
Et éternelle est la beauté de la poésie
jeudi 12 juillet 2012
Humeur du jour - mercredi 11 juillet 2012
Je ne veux retenir que les couleurs
De ce ciel en décalcomanie
Déployées en un arc de bonheur
mardi 10 juillet 2012
Humeur du jour - mardi 10 juillet 2012
Sur le parking, une odeur de soupe peu ordinaire.
Le ciel est sombre et parfois s'éclaircit
Pressentiment bizarre d'être dans l'oeil du cyclone
Un moment de relative et douce accalmie
Avant que les éléments ne se déchaînent dans la zone.
Le bon sens, le sens critique et la logique
Sont des matières bien basiques
Mais difficile voire impossible à enseigner
Au grand dam de mes longues journées.
Dire non et non ne fait pas plaisir
Ce n'est pas un ineffable loisir
Mais maintenir une stricte discipline
Est nécessaire pour éviter la naphtaline.
Retour à la maison en trop grande vitesse
Mais cette soirée ne sera pas paresse...
dimanche 8 juillet 2012
Silhouette
La lumière du soir lui donnait un air de sylphide irréelle
Elle maniait l'archet délicatement, perdue dans ses pensées
Je l'observais, égaré dans sa musique, son étrange mélopée
Le contact était étroit entre cette femme et son instrument
Un contact irrationnel et fusionnel, un toucher passionné et ardent
Les cuisses serrées sur le bois, le plaisir résonnait dans la musique
Et rejoignait les notes du haut-bois entre les colonnes doriques
Ses doigts fins pinçaient les cordes langoureusement
Je la voyais se donner entière, voluptueusement
Un désir orageux montait en moi, irrésistiblement
Je me glissai dans son dos, baisant son cou délicat
Mes doigts soulevèrent le doux et léger taffetas
L'archet vibra, tomba et la musique s'arrêta...
vendredi 6 juillet 2012
jeudi 5 juillet 2012
Humeur du jour - jeudi 5 juillet 2012
Est une intéressante façon de faire du tourisme
Je passe devant de charmantes maisons
Dont les jardins ont un certain charisme.
De réunion de crise en rendez-vous médical
Mon humeur a bien du mal à rester égale.
Le contexte n'est vraiment pas idéal
Interrogation sur une notion légale ou létale.
Ultimatum pour brider un système de données
Sans toutefois empêcher les utilisateurs de tester
Cette société se trouve devant un énorme paradoxe
Qui risque de se transformer en ultime ring de boxe.
Ce soir, point besoin de dépenser un centime pour la douche
Il suffit de sortir le doux shampooing et le gel douche
Le ciel s'est littéralement et orageusement liquéfié
Pour les champs et jardins généreusement abreuver!
mercredi 4 juillet 2012
mardi 3 juillet 2012
Humeur du jour - mardi 3 juillet 2012
Mon équipe étant bloquée à l'huis de l'entreprise
Aujourd'hui, il faudrait sans doute sortir la kalachnikov
Afin de contrer le stress et sa terrible emprise.
Une étudiante vient prêter ses deux bras
À mon classement en souffrance
Avec courage et sourire, elle vaquera
À rendre à mes armoires une digne apparence.
La pause de midi offre l'occasion de philosopher
Sur les différents choix de vie et les projets
Rafraîchissant moment pour se déconnecter
D'une bataille constante sous insuffisant budget.
Hier soir, j'extrayais jus de groseilles et de cassis
Promesse de délices sucrés à partager
Aujourd'hui, je me sens pressée comme un citron en sursis
Promesse de lancinantes migraines à soigner
L'être humain est capable de tout, surtout du pire
Je préfère rêver qu'il est capable du meilleur
Cela reste encore à prouver, démontrer et établir
En attendant, rêvons que demain soit moins insecte suceur...
dimanche 1 juillet 2012
Entre roc et coquelicot
Apparaître d'un seul bloc
Solide comme la pierre
Plus stable qu'une sablonnière
Être fragile comme un coquelicot
Apparaître sans même un caraco
Cassante comme le cristal
Plus déchirante que les soyeux pétales
Mais le roc ne résiste à l'eau qui ruisselle
Le gel l'éparpille en mille étincelles
Mais le pavot aisément se renouvelle
Ses graines ont une latence pluri-annuelle
Entre roc et coquelicot, je suis forte et solide ou faible et fragile
Mais sous la soie couleur de sang se cache mon tendon d'Achille...
samedi 30 juin 2012
Il y a diamants et diamants...
Introspection
Abrutissante
Menant
À de
Nauséeuses
Tempêtes
Suffocantes
Douce
Intimité
Aphrodisiaque
Menant
À de
Nouvelles
Tentations
Sensorielles
Ce soir
Virevolter sous les lampions enrubannés
Enchaîner entrechats et grands jetés.
Ce soir, je veux chanter, chanter jusqu'au bout de la nuit.
Monter une note de soprano légère
Accompagner la contrebasse du tonnerre.
Ce soir, je veux jouer, jouer jusqu'au bout de la nuit.
Faire vibrer le violoncelle sans archet
Improviser maints gentils et clairs menuets.
Ce soir, je veux dessiner, dessiner jusqu'au bout de la nuit.
Aquareller de tendre corolles dans le vent
Esquisser au fusain l'ombre de tes sentiments.
Ce soir, je veux rimer, rimer jusqu'au bout de la nuit.
Assortir d'élégants ou savants mots
Astiquer du langage tous les joyaux.
Ce soir, je veux rêver, rêver jusqu'au bout de la nuit.
Quitter à la vitesse de la lumière cette galaxie
Atteindre lentement une absolue ataraxie.
Ce soir jusqu'au bout de la nuit, je veux aimer, aimer...
Humeur du jour - vendredi 29 juin 2012
Certains enfants l'acquièrent sans emphase
Il est encore parfois difficile pour certains adultes
Pourtant diplômés de grandes écoles, donc non incultes
De lire et suivre simple instructions...
Il y a douze ans, j'ai mis au monde une petite fille
Merveilleux cadeau pour renouveler ma vie
Aujourd'hui, cette enfant est presque aussi grande que moi
Et quitte le primaire avec un sourire de bon aloi
Prête pour la poursuite de son instruction.
Journée nuageuse, journée orageuse...
Le tonnerre va-t-il encore gronder d'une voix caverneuse
Les ions de multiples traits hachés vont-ils le ciel éclairer
Et ma fatigue vers la terre pourra-t-elle enfin se décharger ?
mercredi 27 juin 2012
Humeur du jour - mercredi 27 juin 2012
Avant de rendre facture à comptabiliser.
Certaines personnes ne semblent pas partager cette opinion
Mais de mon indigné stylo dépend l'approbation...
Journée lourde, journée sourde
Réparer les bourdes, pauvres esgourdes
Prendre l'air est nécessaire quand l'orage gronde
Sentiments et actions prennent un air de fronde.
Un petit cri répétitif dans la nuit à peine tombée
Un oisillon du fond de son nid dans les peupliers
Amour d'oiseau, s'il-te-plaît, arrête d'imiter l'appeau
J'aimerais ce soir, cette nuit, prendre un peu de repos.
Je pense à mes enfants et mentalement leur souris
Leurs premiers examens sont brillamment réussis
Je pense à mes enfants et à nos poésies
Quel bonheur de partager ces mots de la vie.
mardi 26 juin 2012
Secret S
Existe entre deux mots d'agoniE
Conte-moi simplement ton écheC
Relativise, ne sois pas si ameR
Exprime tes sentiments sans retenuE
Tais tes remords et bois ce vin claireT
SoiS
Loup Gris
Ombre ta vie pour en faire ressortir la lumière
Utilise toute la palette des couleurs, pas seulement le grisé
Parfait ton présent et laisse ton passé se décomposer.
Garde encore et toujours ta tendre générosité
Rêve d'amour et attend en retour sincère réciprocité
Illumine ton esprit d'un trait de musique ou de philosophie
Souris dans le calme vespéral propice à un joyeux croquis.
Écrit pour un poète attentionné...
lundi 25 juin 2012
Humeur du jour - lundi 25 juin 2012
Sous l'oeil attentif du photographe
Invisibles lumières pour le simple gueux
Rayons multiples pour le scintigraphe.
Ce midi, pas le temps de manger
Courir de l'hôpital à la salle de réunion
La mise en production de juillet est confirmée
Ce sera à nouveau un véritable marathon.
Ce soir, le jardin regorge des fraises des bois
Je me régale d'un délicieux wok
Merci mon amour pour ce festin de roi
Vais-je écrire ou lire un livre loufoque ?
Crisix
Refusant toutefois à sa mère grand les restes du râble
Imaginant le texte en rêvant d'un mot meilleur
Salivant devant un bol de framboises passées au mixeur
Inventant des nouveaux mots pour coller au jeu rimé
Xylophonant sur le défi d'un dictionnaire à revisiter
Écrit pour un poète farfelu...
dimanche 24 juin 2012
Double nectar
Entraînant dans ton doux et mielleux sillagE
Cette odeur si étrange de fenugreC
Tourmentant mon immarcescible appétiT
Affriandé par tes airs de blanche geishA
Requérant une coupe sur un air rêveuR
Humeur du jour - dimanche 24 juin 2012
Est-ce donc là l'été annoncé ?
Sur la table en bois du jardin
Une limace se promène avec entrain.
Hier, je caressais les eschscholzias
Et respirais les valérianes à tout va.
Aujourd'hui, j'ai l'humeur triste et morose
Et le cerveau en paralysante cyanose.
Même l'inspiration se fait hésitante
Il est temps de passer à autre chose
Mon énergie n'est pas débordante.
Autant ne pas la sottement gaspiller
La soirée est propice à la pause
Demain, à nouveau, il faudra surfer...
samedi 23 juin 2012
vendredi 22 juin 2012
Humeur du jour - vendredi 22 juin 2012
En quelques heures courtes mais efficaces.
Aujourd'hui, peu importe le récurrent stress
J'ai décidé de m'offrir moment de paresse.
Un déjeuner agréable entre mère et fille
Suivi d'une petite flânerie à la librairie.
J'erre hésitante au rayon philosophie
Mais à douze ans, elle préfère la chimie.
Après-midi futile à chercher des chiffons
Accompagnée par un dansant tourbillon.
Un défi au Scrabble par un charmant garçon
Ne me fait toutefois pas perdre raison.
Mes oreilles se sont de Rêvolution imprégnées.
Mes yeux vont se fermer sur une goutte de magie concentrée
Ce n'était qu'une pause dans cette vie trop occupée
Le stress a été mis de côté, mais j'en sors totalement épuisée.
Une perle de jardin
Mes yeux s'arrêtent fascinés
Sur une réduction de jardin,
Un peu de magie concentrée
Dans une goutte au petit matin.
De cette épine, je ne peux me détourner.
Un univers recréé dans une perle de pluie
Au bout d'une pointe dure et foncée
Qui lui prête un bien fragile appui.
La rondeur de ce miroir inattendu
M'entraîne dans les rêves les plus fous
La nature ainsi prise et suspendue
Est assurément le plus beau des bijoux.
Crédit-photo: Ludo camelia35
jeudi 21 juin 2012
Forêt des songes
Contact léger de nos dix doigts.
Juste de quoi mettre les sens en émoi.
Une araignée chemine, se fige, puis passe.
Nos yeux se cherchent, s'attirent et se joignent.
Fusion de quatre lumineux rayons.
Nul besoin d'un ardent tison.
Un héron se déploie, s'immobilise, puis passe.
Nos lèvres glissent, se frôlent et se joignent.
Douceur chaude en divine gourmandise.
Suavité frissonnante d'une rare mignardise.
Un canard trottine, s'arrête et passe.
Nos corps se bousculent, se collent et se joignent.
Ardeur d'un désir non dissimulé.
Attente d'un plaisir à consommer.
Un faon bondit, hésite, puis passe.
Nos âmes s'épient, se dévisagent et se joignent.
Communion intense et sensorielle.
Union extrême bien que pulsionnelle.
Un ange passe...
mercredi 20 juin 2012
Humeur du jour - mercredi 20 juin 2012
Couleur de mes pensées un peu chagrin.
La musique en sol ou do mineur
S'accorde bien à mes humeurs.
Une toccata de Bach jouée par une Martha inspirée
Parviendra-t-elle seulement à me dérider ?
Mon bureau n'est pas la cour des miracles
Faut-il vraiment user d'un brutal tacle
Pour pallier au manque de priorités
Ou savoir doucement relativiser.
Envie de révolution ou de fuite à midi
En écoutant de Brahms une divine rhapsodie.
Hier, le journal du département publiait ma page
Aujourd'hui, je me bats pour éviter le froid laminage.
L'homme est décidément loup pour l'homme
Et pour certains juste une bête de somme.
Sonates de Schumann et de Liszt coulent
Alors que la journée se déroule et se défoule.
Qui a dit qu'impossible n'était pas français ?
Rien ne se perd, ni ne se crée, même à coup de fouet.
Une minute ne compte toujours que soixante secondes
Qu'importe mon verbiage et ma faconde.
Essayons de finir la journée sur un air de barcarolle
Prélude à un rêve gourmand de profiteroles.
Je veux être, et non simplement paraître
Mais peut-être ferais-je mieux de disparaître...
mardi 19 juin 2012
Beethoven
Bouleversement d'une harmonie se transformant
Écriture en prélude à une abondance inspirante
Envolée d'un pianiste virtuose improvisant
Traumatisme d'une surdité naissante
Humanisme victorieux et non larmoyant
Ode à la joie toujours triomphante
Volonté symphonique d'un plaisir ébouriffant
Érudition incomprise d'une critique mécréante
Nimbe lunaire à tous les siècles résistant
lundi 18 juin 2012
dimanche 17 juin 2012
Humeur du jour - dimanche 17 juin 2012
La caissière ne saura jamais qu'elle m'a impressionnée
Habileté, vitesse, dextérité et célérité
D'un sourire aimable tranquillement accompagnés.
De basses considérations sur la fiscalité
Me démontrent qu'il vaut mieux ne rien posséder.
Savoir être est plus essentiel quand on devient âgé
Et voit son univers réduit à simple chambrée.
Le soleil sculpte les nuages à la diable
D'un éblouissant rayon laser insoutenable.
Le jardin de mon enfance disparaît sous les indésirables
Mais les roses y sont toujours inoubliables.
Mon regard caresse un champ de lin
Le vert fluorescent établit un écrin
Pour le saphir en promesse de câlin
D'un ciel azuré à travers un miroir sans tain.
Et pendant que certains ressassent le fiel
D'humains, simples et communs mortels
Je préfère sur terre construire mon ciel
M'entourer de douceur, d'abeilles et de miel.
Estompe
Sans trembler une seconde
Ton instant d'inquiétude dans l'
Ombre naissante de la nuit
Moment divin de l'ultime sauvetage
Poussière de fusain, mêlée de sanguine
Enlevée à la lumière de l'astre lunaire.
samedi 16 juin 2012
Humeur du jour - samedi 16 juin 2012
L'occasion de philosopher sans frein
Sur l'organisation d'un système scolaire
Dépassé, n'en déplaise à Voltaire.
En Belgique, le business des panneaux,
Non pas ceux qui transforment les photons en énergie électrique,
Certes, doit être florissant, c'est bien beau
Mais déviations par ici, travaux par là ont de quoi rendre hystérique.
Les nuages déclinent toutes les nuances de gris
De l'océan de perles à la petite souris.
Les averses ont transformé un pré en marre
Au grand bonheur de dandys déguisés en canards.
La poésie est épuisement du langage
Ai-je lu sur un commentaire désabusé
Est-ce un défi à la puissance de mes images
Ou une occasion de pouvoir disserter ?
La fatigue de la semaine me pèse
Et fige mes trop faibles trapèzes.
Retrouver la quiétude d'un confortable fauteuil
Et de cette journée en quelques mots faire le deuil.
vendredi 15 juin 2012
Humeur du jour - vendredi 15 juin 2012
Serait-il vain de vouloir compter toutes les gouttes ?
Le loup hurle dans l'ombre de la nuit
Mais prend plaisir à lire mes poésies.
Qu 'il est agréable de commencer journée
En se sachant lue et appréciée.
Attendre chez le médecin n'est guère plaisant
Minutes pour une inspiration en plein renouvellement.
Un bonjour spontané de deux jolis minois
Passant dans le couloir, ne me laisse de bois.
Masse indéfinie révélée par le scanner
Me vaudra un examen supplémentaire.
Espérons que les isotopes de Marie
Feront cesser cette incurie.
Combien de secondes perdues
À faire de vains rappels éperdus ?
Répéter les consignes est base de l'éducation d'un enfant
Mais est-ce donc pour un adulte vraiment différent ?
Les dernières heures ont été intenses
Le stress peu à peu s'évacue et perd consistance.
Combat incessant contre l'ambiant cafouillis
Sérénité du miracle professionnel encore accompli.
Le Bois de Beausart est enfin réouvert.
Des arbres, je retrouve le délicieux couvert.
Voix d'enfant chantant les anémones
Musicalité ne demandant pas l'aumône.
Dehors, la pluie revient en trombes
Peu à peu, le jour décline et la nuit tombe.
mardi 12 juin 2012
La poésie...
Ce n'est pas assembler des mots
En vrac ou à tire larigot.
La poésie,
C'est susciter chez l'autre une émotion
À partir de vos propres émotions.
La poésie,
Ce n'est pas une affaire de culture
Ni certes une jolie appoggiature.
La poésie,
C'est une histoire de partage
Du cœur et davantage...
Humeur du jour - mardi 12 juin 2012
Je réalise que cette date est un beau palindrome.
Mon bureau est tout au bout du couloir
Mais ce n'est pas une tour de manoir.
On en croise des gens dans ce corridor
Des gens qui vous sourient, des gens qui vous ignorent
Des gens qui à cinq minutes d'intervalle répètent bonjour
Sans écouter la réponse, ni attendre de retour.
Parfois, je me sens réellement transparente
Les choses ne sont pas toujours évidentes.
Un petit café pour se rebooster
Un rêve de baiser pour se réveiller
Un chien un peu fou chez la kiné
Une averse drue, un orage éloigné
Une baguette de graines parsemée
Odeur des plants de tomates largement diffusée
Humour et poésie dans un spectacle dansé
Enfin, un repos bien mérité!
Petits bonheurs du jour
A cueillir chaque jour...
lundi 11 juin 2012
Violoncelle
Débarrasse-moi de mon étui
Ne me laisse pas dans la nuit
Ôte-moi vite mes habits.
Serre ma taille de tes bras
Prépare un enchanteur opéra
Fais-moi place sous tes draps.
Pince mes cordes en pizzicato
Ne ralentis surtout pas le tempo
Fais lentement monter le vibrato.
Sors ton agile et habile archet
Délie bien le mouvement du poignet
Réjouis-moi d'un air de polka et non de menuet.
Fais de moi ton ardent violoncelle
Que mon cri t'emporte et t'ensorcelle
Emmène-moi vers le neuvième ciel.
Crédit-photo: MLSPhotos
Humeur du jour - lundi 11 juin 2012
Et cette journée commence sur une note chaotique.
Un collaborateur malade, ce n'est pas fréquent
Mais quand il est en plus inconséquent
Cela est tout de même bien énervant!
Le stress contracte et démolit ma mâchoire
Plus sûrement qu'un boxeur ayant ôté son peignoir.
Planifier, déplanifier, replanifier
Quelle tâche faut-il donc abandonner ?
Quelle recette inventer pour le temps multiplier.
Une bonne dose de philosophie est nécessaire
Afin d'éviter le subséquent et douloureux ulcère.
Et pour toujours préférer la senteur du lotus
À une fin délétère sous les roues du dernier bus.
Sonnons la fin des auditions, caucus, motus!
Des coquelicots, un champ de lin, ondoyante caresse
Et ce jour finit sur une note d'un bleu léger en douce promesse.
dimanche 10 juin 2012
Humeur du jour - dimanche 10 juin 2012
Point de pluie mais un soleil radieux
Pour fêter dignement un papa dévoué
Par un cadeau inventif et bricoleux.
Matinée sportive pour l'aînée
Matinée ludique pour le puiné
Une guitare peut se jouer à dix mains
Et les cinq voix ont un charme certain.
L'après-midi sera plutôt sociale
Par le biais d'une visite familiale.
Partage de photos et jeux de mots
Euphosiacé est bien du règne des animaux.
Retour par les routes sinueuses
En passant par le signal de Botrange
Dans la voiture, l'ambiance est studieuse
Et on entend voler les anges.
Et comme toujours en Belgique
Le temps n'est pas rhétorique
La pluie refait sa timide mais implacable apparition
Pour à la prédiction finalement donner raison.
Plénitude
Lumineuse pour une
Ecriture
Nue et
Intimiste
Tendant vers
Une
Découverte
Essentielle
samedi 9 juin 2012
Violoncelles
Vivacité
Indolente d'un
Ordinaire
Lumineux sous l'
Oraison
Naïve d'un
Camelot
Édenté
Luttant
Lascivement contre l'
Émotion
Sempiternelle
Crédit-photo: MLSPhotos
vendredi 8 juin 2012
Humeur du jour - vendredi 8 juin 2012
La lune y a survécu, diaphane sur la diurne yourte.
Le soleil timidement écorche les nuages.
Ce camaïeu de blanc rend mes pensées volages.
Le travail de cette nuit a épuisé mon énergie.
A ces documents, je développe sévère allergie.
Pour mener une équipe sans détour,
Il faut main de fer dans un gant de velours.
Quelquefois, c'est prothèse d'acier
Et parfois, le gant en est troué.
Les pucerons ont envahi les valérianes blanches
Au grand régal des coccinelles en avalanche.
Alors que sur un certain terrain côtier
Dix hommes se disputent un titre convoité,
Le ciel explose en un massif et lourd sanglot
Et cette journée de finir sur un rêve de tango.
Décision finale
Non pas n'importe quand
Juste quand j'en ai décidé
Et de ma vie tout consommé...
Ecorchures de soleil
Pour en savourer le sel
D'une vilaine blessure
Extraire une lumineuse hachure
Fut-ce aux forceps
Ou à coup de syllepses
Nettoyer le sang dans la lumière
De l'orageux vent solaire
Cicatriser lentement
Dans la spirale du temps
mercredi 6 juin 2012
Humeur du jour - mercredi 6 juin 2012
Dans un zoning industriel
Est certes bien un peu spécial
Mais aujourd'hui était bien réel.
Recruter n'est jamais chose facile
Conclure deux nouveaux contrats
Ne met pas à l'abri d'une nouvelle tuile
Mais de mon équipe complètera le substrat.
Grande lassitude au soir est la mienne
De ces tâches qui n'en finissent pas de finir
Ou comme dit une collègue canadienne
Qui finissent par ne jamais finir...
Une fraise qui lentement rougit
La fraîcheur du soir sous les coudriers
L'envol d'une tourterelle dans la nuit
Jardin, éternel ami, viens me raviver.
Un petit massage doux et manuel
Empruntant à l'Inde l'huile de lotus
Nourrissante, fraîche et sensuelle
Ecartera de mon humeur les cumulo-nimbus.
lundi 4 juin 2012
Humeur du jour - lundi 4 juin 2012
Avant même d'être enfin né.
Il pleut ici et là en continu
Et le froid lui est contigu.
Qu'importe la température
De cette journée en pâture!
Je ne veux maintenant retenir
Qu'un seul et ému sourire.
Celui d'un papa sur son nuage
À l'ouïe d'un anticipé babillage.
Un ange est né dans la cité parisienne
Paré d'un nom de soie aérienne.
Et deux papas qui papotent
De couches et de culottes
Valent bien un éclat de rire
Aujourd'hui, bonheur et délire!
Un sourire est dangereusement contagieux
Une naissance, c'est toujours prodigieux!
vendredi 1 juin 2012
Etre Néant
Temporiser la vie ici et maintenant ou l'espace d'un instant
Ralentir le temps pour enfin rêver ou rêver de ralentir
Exister simplement en prenant le temps d'être
Nuit tombant à la fin d'un crépuscule au fusain
Erotisme finissant sur le papier en douce caresse
Apogée du plaisir dérobé dans le retrait d'un alinéa
Nuit s'élevant le long de la mine grise du crayon
Tôt au tard éteindre la bougie et retourner au néant
Asma
Sage ou espiègle, l'avenir nous le dira
Mais dans la tendresse, elle grandira.
Asma a enfin vu le grand jour.
jeudi 31 mai 2012
Humeur du jour - jeudi 31 mai 2012
Quand les collègues se font tortionnaires.
Certains comportements ne préfigurent
Qu'un surréalisme professionnel.
Certes, la qualité, les procédures
Ont chez moi caractère obsessionnel.
L'humour est vain, mais nécessaire
Pour survivre à cette journée
Et ne finir au noir dispensaire
À compter les heures extournées.
Le vent se lève et hurle sur la morne plaine.
Le triangle n'est pas équilatéral, mais bien scalène!
mercredi 30 mai 2012
Regard
Que de demander de plus ?
Point n'est besoin de laïus
Simplement prendre la liberté d'aimer...
mardi 29 mai 2012
Opaline
Paradis bleuté en miroitante transparence
Avalanche de rimes en folie
Louve argentée jouant sous la lune rousse
Imaginaire riche sans trace de mélancolie
Nimbe saupoudrée d'un peu d'irrévérence
Émotion naissante au crépuscule
lundi 28 mai 2012
Argile
Reconstituants
Générant ainsi une
Illusion
Lumineuse d'
Éternité
Humeur du jour - dimanche 27 mai 2012
Succédant aux vagues désordonnées de myosotis bleus de folie.
Les iris jaunes pointent le bout de la feuille avec paresse,
Les violets, cette année, ne seront que nulle promesse.
Bien que non vénéneux et certes non venimeux, le liseron
Va en s'enlisant, envahissant, et reste un bien vil poison.
Les abeilles turlupinent gentiment les framboisiers
Alors que le soleil fait rosir, voire rougir, les groseilliers.
Aujourd'hui, vous l'aurez compris, sans rémission,
Le jardin a pris ma seule et unique attention.
mardi 22 mai 2012
Humeur du jour - mardi 22 mai 2012
Et des rhododendrons roses et oranges enflammés
Près d'une piscine bleue mais tristement abandonnée.
Sur ma route ce matin, j'ai noyé ma douleur
Dans la brume grisâtre et sale, sans odeur
Masquant des champs la solaire couleur.
Sur ma route ce matin, j'ai croisé le sourire du plombier
Pensant à sa naissante et laborieuse journée
Et préparé en pensée journée trépidante pour mes équipiers.
Sur ma route ce matin, j'ai écouté le poète sage
Slammer ses craintes, ses peurs, ses naufrages
Ses espoirs, les miens résonnant en partage.
Sur ma route ce matin, j'ai croisé maints chauffeurs imprudents
Et d'un coup de volant, évité le mortel accident
Pour ce soir vous raconter de cette folle journée le levant.
Non, ce n'est pas une cerise...
Vous sourcillez, n'est-ce pas étrange ?
Couple inhabituel pour une ultime louange.
Un ange pour veiller
Au bonheur d'une petite fille
Aux cheveux illuminés de camomille.
Une coupe pour récompenser
Les passées ou futures victoires
Qu'elle remportera avec ou sans mouchoir.
lundi 21 mai 2012
jeudi 17 mai 2012
mardi 15 mai 2012
Humeur du jour - mardi 15 mai 2012
La pluie tombe en continuum monotone.
Un éclair éblouissant à travers les nuages.
Ce n'est pas l'idée fracassante du jour, mais l'orage.
Découverte d'un gourmand magasin d'usine
Ces chocolats sont divins. Au diable la lésine!
Signatures et lectures de CV.
Deux interviews sont planifiées.
Soirée basket rouge et noire à la télé.
Les playoffs hier ont commencé.
Humeur du jour - lundi 14 mai 2012
Le garage change mes pneus pour mieux attaquer le bitume.
Certaines personnes ne savent decidément pas dire merci.
Peut-être faut-il redéfinir le mot "courtoisie" ?
Journée en demi-teinte dans le zoning.
Encore des retards sur le planning.
Attaquée par la porte de ma voiture,
La soirée débute en déconfiture.
Bien que ne rivalisant pas avec celui de Cléopâtre qui l'a très fin
De sterilstrips le pare tout de même mon cher médecin.
vendredi 11 mai 2012
Cake à la banane
Oubliez aujourd'hui le pain rassis!
Prenez deux bananes bien mûres
Et écrasez-les sans l'ombre d'un murmure.
Ajoutez quatre œufs dodus parmi les brindilles,
Les blancs, les jaunes, mais pas les coquilles.
Un quart de sucre vient compléter le mélange visqueux.
Fouettez, fouettez, que cela devienne crémeux!
Versez un petit sachet de blanche poudre levante
Afin d'apprécier la légèreté proposée par votre servante.
Mesurez une demi-livre de fine farine.
Le surplus poudrera la figure de votre bien-aimée tsarine.
Complétez par un quart de beurre fondu.
Mélangez, mélangez, ne soyez pas si tendu.
La pâte est maintenant bien lisse.
Il ne manque qu'un peu de malice.
Un peu de poudre de perlimpinpin, cher Roméo,
Et à défaut quelques cuillerées de cacao.
Versez le tout dans un moule en couronne
Et mettez au four de votre forgeronne.
Une demi-heure à 180 degrés
Et avec Juliette, vous pourrez déguster.
jeudi 10 mai 2012
Le point
Qui vous font perdre la raison.
Le point est un de ceux-là,
Capable de mettre nos sens en émoi.
Final, il pousse au désespoir émotionnel.
Surmonté d'une barre, il est impératif, mais non impersonnel.
Surmonté d'un six inversé, voire d'un neuf,
L'interrogation vous prend à travers l'oeil de bœuf.
Unique pour un plaisir solitaire,
Il ne flatte pas l'imaginaire.
À deux , il devient introductif,
Mais du futur n'est pas prédicatif.
Deux points lentement cherchent le contact
Furtif ou prolongé, mais non sans impact.
Entre ces deux points, le désir grandit.
Dans cet espace, le plaisir étourdit.
Et quand le contact est mis à nu,
Le temps est divinement suspendu.
L'horloge s'arrête sur trois petits points de sel.
Trois grains de beauté d'un plaisir intemporel.
...
Trois petits points...
Par trois petits points, trois pépins de framboise.
Trois petits points pour un futur en suspension.
Trois petits points pour du plaisir à profusion.
Humeur du jour - jeudi 10 mai 2012
Chocolat ou pistache en divins macarons.
Un de mes collaborateurs a failli disjoncter.
Sa colère en patience devra bien commuter.
Instants pris à rêver devant les nuages,
Sur mon cahier esquisse ou léger crayonnage.
Ma vie est une somme de tâches infinitésimales.
Zéro à la fin de la journée est leur intégrale.
Fin de soirée sur une odeur de gâteau à la banane.
La gourmandise, c'est clair, me mènera en cabane.
mercredi 9 mai 2012
Humeur du jour - mercredi 9 mai 2012
Infinie tristesse succède au chagrin.
Il faudra bien d'un ami les pinceaux
Pour relancer d'or le vaisseau.
Poétesse, tourne donc la grise page
L'azur se cache derrière les nuages.
Sors ton carnet et dessine
L'or des colzas ou des capucines.
Songe à la douceur du foyer
Le soleil brille sur ta soirée.
dimanche 6 mai 2012
Brabant gagnant! - Tournoi de Ganshoren du 6 mai 2012
Un petit point d'interrogation pour les basketophiles
Avant le premier match de cette sélection 2000.
Comment ces filles venues de divers horizons
Vont-elles former une même équipe, un unisson ?
Sur le terrain ni confusion ni hésitation.
Offrant aux spectateurs moult jolies constructions,
Alignant les paniers immédiats ou en obstinée finition,
Volant la balle ou captant maint et maint rebonds,
Les filles ont su faire parler leur devise.
À Ganshoren ce matin sans surprise,
Ainsi que l'avait décidé fièrement le Brabant,
Accompagné de Bruxelles, il fut nettement gagnant.
Merci à Rachel, Minh Thi, Claire, Aurélie, Garance, Sajma, Himelda, Charline, Emeline, Alice, Dounia, Mélissa et à leurs coaches Patrick et Gilles.
samedi 5 mai 2012
Gentil coquelicot
Sous l'oeil jaune et amusé de Camomille
Qui telle une garde romaine en escadrille
Le protégeait, c'est sûr!
Humeur du jour - samedi 5 mai 2012
Pas besoin pourtant d'en rester marri.
Du jus de coing, un peu de sucre
Et voilà un sirop sans goût de lucre.
De la farine, quelques raisins
Et l'odeur des galets ôte le chagrin.
Une papote, quelques mots
Et le plaisir au fond du pot.
Et bien sûr, un bon café
Pour finir la journée en beauté.
vendredi 4 mai 2012
Fraise et chocolat, tome 2, Aurelia Aurita
Avec ou sans artifices
Chenda nous livre ses moments de délices.
De l'amour et du sexe
Sans pudeur ni complexe.
De la sculpture légumière
Pour une expérience autre que culinaire.
Des envies, des pulsions
Des doutes, des hésitations.
La jalousie parfois s'en mêle
Et fait couler le rimmel.
Des cris, de la colère
Une humeur plus légère.
Des fantasmes à la volée
De quoi être affriolée.
Un dessin subtil ou naïf
Mais nettement suggestif.
Voilà une bande dessinée érotique
Qui rappelle que les relations dites sexuelles
Sont surtout des relations humaines continuelles
Avant d'être une réjouissante mécanique.
mardi 1 mai 2012
H de O
Tu m'exaspères
Tu me saoules
Je veux que tu t'arraches
Je veux que tu t'en ailles
Je veux que tu te tires
Tu me pourris la vie
Tu me plombes
Tu me déprimes
Arrête
Halte
Stop!
Non...
Retourne-toi
Regarde-moi
Reviens-nous
Tu as besoin de ma chaleur
J'ai besoin de ton odeur
Mais ne sais faire que ton malheur...
J'irradie,
Tu t'évapores.
Je m'éteins,
Tu brilles de mille perles.
Moi,
Le feu.
Toi,
L'eau.
Mes petits pots
Pour cicatriser tes égratignures.
Voici un pot de noir carbure
Pour réparer ta toiture.
Voici un pot de blanche peinture
Pour recolorer tes murs.
Voici un pot de graines de nature
Pour reconstruire ta pâture.
Voici un pot de douce confiture
Pour un petit-déjeuner de bon augure.
Prends sur l'étagère le petit pot
Afin de trouver le lénifiant mot
Qui apaisera un de tes maux.
lundi 30 avril 2012
dimanche 29 avril 2012
Poésie à toutes les sauces
Prose
Organisée
En
Sonorités
Intenses et
Enivrées
[version étoilée]
Pleurer
Océaniquement d'
Émotion
Saturnienne devant l'
Immensité
Etoilée
[version érotique]
Plaisir
Orgasmique
Entrainant une
Sensation
Intime d'
Extase
[version fruitée]
Pamplemousse et
Orange
En marmelade
Salak et
Icaque
En salade
[version tissée]
Popeline d'hier
Organdi mordoré
Eponge mousseuse
Soie précieuse
Indienne colorée
Etamine légère
[version informatique]
Programme
Organisé
Énumérant une
Suite d'
Informations
Explosives
[version pâtissière]
Profiteroles légères
Opéra bien tentant
Éclair au chocolat
Soufflé retombant
Indigestion passagère
Éclair au moka
jeudi 26 avril 2012
Lunatiques
Union sauvage de deux corps attirés
Nature envahie par la brume délayée
Ambroisie tendrement partagée
Tente plantée sur les berges étouffées
Insouciance d'un instant d'ivresse étourdie
Quartzite brillant dans le calme de la nuit
Unisson de deux âmes alanguies
Étreintes sous la lune engourdie
Sans artifice dans ce coin de paradis
mercredi 25 avril 2012
mardi 24 avril 2012
Escalier
Trouver l'escalier qui mène à tes pensées,
Monter et descendre la voie sinueuse,
Chercher le propylée d'humeur tempétueuse.
J'aimerais de cette glissade coulée
Descendre le divin toboggan, enivrée
Par un jubilatoire et renouvelé moment
Où l'être sort tout droit du néant.
J'aimerais emprunter ce chemin de traverse,
Naviguer sur les quintes et les tierces,
Atteindre le fond de la grotte
Et partager tes secrètes marottes.
J'aimerais ouvrir la fenêtre de ta tanière,
Faire entrer la lactescente lumière,
L'essaimer lentement sous mes pas,
La peindre doucement de mes doigts.
J'aimerais pousser ta lourde et sombre porte,
Étaler l'arc-en-ciel en sylphe accorte,
Partager mes effilochés et flottants nuages,
Et le clair, et l'obscur, en digne descendant du Caravage.
lundi 23 avril 2012
Nuage
Une journée si gracieuse
Andante ou allegro
Garantie dorée d'une douce
Envolée de deux gentilles frimousses
vendredi 20 avril 2012
Mes doigts filent sur le clavier
En staccato revisité.
La mélodie se dessine.
Point n'est besoin de sourdine.
Dehors, les oiseaux chantonnent.
Mon ami, dans la pièce voisine, fredonne.
Ce morceau en mode majeur m'emporte
Et fait vibrer mon aorte.
Mes doigts glissent sur le clavier
En allegro revisité.
La mélodie se dessine.
Les sons se dissocient et se recombinent.
Dehors, les cloches sonnent.
La voix de mon ami, dans la pièce voisine, résonne.
Ce morceau en mode magistral m'emporte
Et me fait danser au milieu des bistortes.
Mes doigts caressent le clavier
En legato revisité.
Le mélodie se dessine.
La mélancolie se devine.
Dehors, les insectes papillonnent.
Mon ami, dans la pièce voisine, téléphone.
Ce morceau en mode mineur m'emporte
Et fait voler les feuilles mortes.
Mes doigts frôlent le clavier
En adagio revisité.
La mélodie se dessine.
Que ne suis-je ta douce Colombine...
jeudi 19 avril 2012
Eternels instants, Edgar Kosma
Ou absurdité du temps
La vie n'a qu'un temps
Et le temps une seule vie.
Former une suite de nombres
Est pour Armand Eugen
Une manière de laisser l'empreinte de ses gènes
Afin de ne pas finir dans la pénombre.
Quand mourir est la seule liberté
Etre ou ne pas être en essence
Est-ce une question de sens
Qui reste dans l'éternité ?
Cédric est un prénom ludique
Qui suit une certaine logique
Le début commence par la fin
Et du grand-père reprend le turbin.
Vingt-six lettres, des mots, une musique
L'atmosphère d'Amélie Poulainc au cinéma
À lire sous la plume d'Edgar Kosma
Une envolée, du style... et des mathématiques!
vendredi 13 avril 2012
Eternels instants
D'ici ou d'avant
D'ailleurs ou de maintenant
Si la vie pouvait se résumer
En ces précieux moments dans l'infini du néant
En ces quelques secondes de plaisir irradiant
En ce bonheur subtil et transcendant
Erik ou un délire du vendredi...
Explosive tragédie
Lumineuse gymnopédie
Irrésistible comédie
Rebelle rhapsodie
Eloquent Erik Satie
http://www.youtube.com/watch?v=9Qfn6gNbEaA&feature=youtube_gdata_player
Délire en vers sur un ver dans un vert verre sur lit de vair
Elle m'invita à prendre un verre
Vêtue d'un fourreau vert
Tout en écoutant ma litanie en vers.
Je n'avais cure de ses pantoufles de vair
Mais sans hésitation acceptai son verre
Et lui ôtai son vêtement vert
La laissant nue comme un ver.
Etendue sur la couverture de vair
Elle siffla le champagne dans mon verre
Mais sa couleur vira au vert
À la vue de ce minuscule petit ver...
mardi 10 avril 2012
Alerte
Avec toute ta candeur.
Je ne suis que simple auteur
Perdue devant ton air rêveur.
Tu es plein d'envies
Aux prémices de ta vie.
Des yeux, tu me poursuis
D'un désir toujours inassouvi.
Quittant du fleuve, les berges
Tu es entré dans l'auberge.
Ton désir bosselait ton pantalon de serge
Espérant me surprendre vierge.
Je me suis cachée.
Tu m'as cherchée.
En riant, nous nous sommes dénichés.
La sirène s'est déclenchée.
Tu m'as découverte.
Je me suis offerte.
Nous nous sommes aimés, certes,
Et la bombe est tombée, ce n'était pas une alerte...
Bar à pluie
Pas un son, pas un bruit
Tout tourne au ralenti
Trafic du soir ou de nuit
Où es-tu parti, mon bel ami ?
Pourquoi donc as-tu fui ?
Le lumière vire du rose au gris
Le jour s'est prestement enfui
Je me transforme en souris
Et tombe au fond du puits
De toi, je me languis
Reviendras-tu dans notre bar à pluie ?
Impatiens
Ma mie,
Prenant le temps d'
Attendre la
Tendresse laisser
Infuser ses émotions
En de
Naissants
Sentiments.
dimanche 8 avril 2012
Lune
J'ai supplié la lune.
Elle m'a trouvé importune
Et sans mesure aucune,
M'a envoyé dans les dunes.
Devant cette infortune,
J'ai plongé dans la lagune
Pour y noyer ma rancune
Aspirant à une fin commune
En dépit d'une maladie auto-immune.
Y ayant trouvé des thunes
J'ai fini par acheter des prunes.
Cette nouvelle et bonne fortune
M'a semblé bien opportune
Pour combler mes lacunes.
Par un court billet de runes,
J'ai invité mon amant dans la tribune
Mais sans lumière de l'arrogante lune,
Il s'est pris les pieds dans les callunes.
Moralité: à chacun de décrocher la lune
Pour séduire sa chacune.
samedi 7 avril 2012
Et si c'était... (écriture à trois voix)
L'inconnue qui m'est semblable et semble effleurer ma vie...
Elle qui ne me connait pas...
Mais qui tout bas sait s'adresser à moi...
Ses paroles m'intriguent plus qu'elles m'apaisent...
Je me sens pour une fois comme dans un rêve...
Ressent-elle mes pensées qui lui sont adressées..
Et si c'était elle...
Cette âme enfin angélique...
Qui ferait de mon être noir une lumière idyllique...
Je m'endors avec le sourire
En pensant à elle...
Et si c’était Lui...
Ses passages sur ma page restent silencieux
Il laisse rarement un message,
Seulement un sourire...
Ses textes me troublent,
Ses mots me caressent
Son univers me transporte
Je ne le connais pas...
Et pourtant j'ai cette étrange impression
Que nous nous connaissons...
Il m’estime être force et mystère...
Et si c’était lui...
Le reflet de mon âme
Le miroir de mon coeur
L'aura de mon être
Et si c’était lui... Mon Autre...
Et si c'était nous...
Pourquoi pas, soyons fous
Entre chiens, entre loups
Un peu aigre, un peu doux
Nous en ultime partage
Evitant ainsi le solitaire naufrage
Dans le miroir une seule et commune image
Et ci c'était nous...
Non pas deux individualités
Mais belle complémentarité
D'émotions reflétées
Pour un futur redessiné.
Par Davinci, Fabienne et Marie
http://davinci72.blogspot.com/
http://fabi6000.blogspot.com/
Utriculaire
T empétueuse ou tendre
R osse ou raffinée
I nsoumise ou indomptable
C annibale ou câline
U rticante ou ultra-douce
L ascive ou langoureuse
A rrogante ou adorable
I ndocile ou irrésistible
R ebelle ou rougissante
E puisante ou émotive
Et vous, comment aimez-vous votre plante cannibale ?
Amitié informatique
Complicité mono ou décasyllabique
Discussion basique ou métaphysique
Conversations au demeurant sympathiques
Connivence avec ou sans musique
Découvertes parfois magiques
Peu nous chaut l'absence physique
Quand la présence n'est pas sarcastique
Même si les réactions sont idiosyncrasiques
vendredi 6 avril 2012
lundi 2 avril 2012
Délirer à deux
Ensemble
Les
Irrésistibles
Rayons
Etoilés
Rêvassant
A
Définir
Esthétiquement
Un
Xylophone
Truite
R ythmique
U niforme
I mitant la
T rompette
É tonnée
Vive Schubert!
http://www.youtube.com/watch?v=HMyqow09UQQ
dimanche 1 avril 2012
Légèreté
Comme le sont les zones paysagères
Au milieu de ces plantes bocagères.
De tes pensées, je ne suis que la passagère
La tendre et gentille bergère
Fragile comme une ondoyante fougère.
De tes paroles, je ne suis que la messagère
Vendant haut la main aux enchères
Ce secrétaire et son entier mystère.
De ta musique, je ne suis pas étrangère
Emportée au milieu de tes airs
Par une mélodie qui m'est chère.
De ta magie, je suis rêveuse usagère
Comme une gourmande boulangère
Dégustant une pâtisserie légère.
De tes baisers, je sors de ma jachère
Goûtant aux plaisirs de la chair
Dans l'ombre de la porte cochère.
Heureux qui comme Ulysse...
A fait un long voyage
Maniant à profusion la drisse
Négligeant le voilage.
De la terre à la lune
En bel et bon capitaine
Il rêvait dans la brune
Tout en enfilant ses mitaines.
La tête dans les étoiles
Les baskets sur le pont
Il manqua de gasoil
Et lança un juron.
Le vent était tombé
Il sortit donc les rames
Mais fut vite fatigué
Et lança son hologramme.
La chute de cette histoire
Si tel est mon bon plaisir
Réside dans le noir
Des étoiles en délire.
À vous d'imaginer
Chers lecteurs et lectrices
D'écrire et d'inventer
Où donc finit Ulysse...
samedi 31 mars 2012
Couette glacée
La sentir peu à peu se réchauffer
Imprimer son contour sur l'oreiller froissé
Se laisser prendre par la torpeur convoitée
samedi 24 mars 2012
Heure grise
D'une heure grise
Une heure entre la nuit et l'aurore
Où ouvrir la boite de Pandore.
C'est un instant génial
Et perpétuellement spécial
Où tout peut arriver
Même la terre arrêter de tourner.
Je me suis éprise
D'une heure grise
Une heure entre la nuit et l'aube
Où certains restent en daube.
C'est un moment fatal
Dans le matin glacial
Où on peut renaître
Ou à jamais disparaître.
Je me suis éprise
D'une heure grise
Une heure entre la nuit et le matin
Où la lumière invite aux câlins.
C'est une durée très courte
Sous la tente ou la yourte
À l'automne ou au printemps
Ici ou dans un autre espace temps.
Je me suis éprise
D'une heure grise
Une heure entre la nuit et le point du jour
Où j'ai rencontré l'Amour.
Fondant au chocolat
75 g de sucre
55 g de poudre d'amandes
30 g de farine
100 g de beurre
100 g de chocolat noir
beurre et farine pour les moules
Préparation:
Préchauffer le four thermostat 7, 200°C.
Beurrer et fariner quatre ramequins.
Je réfléchis au bonheur d'être un pot,
Doucement caressé... Suis-je sot ?
Je m'assied dans la cuisine
En attente d'un plaisir de farine.
Dans un saladier, fouetter les oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Je la regarde casser les œufs lentement.
Ses mains tremblent légèrement.
Les œufs tombent un à un sur le nuage de cristal.
Son poignet manie le fouet d'un geste égal.
Ajouter la poudre d'amandes et la farine. Fouetter.
Le mélange blanchit et devient lisse.
À quoi pense-t-elle en préparant ce délice ?
J'ai envie d'y mettre le doigt.
J'ai déjà les sens en émois.
Faire fondre le chocolat avec le beurre.
Le four ronronne à côté de nous.
Ce chocolat a une odeur à devenir fou.
Je m'approche et la frôle.
Je commence à me sentir tout drôle.
Ajouter le chocolat au mélange oeufs/poudre.
L'appareil chocolaté se forme.
Mais tant pis pour la forme,
J'y plonge la main gloutonne.
Elle m'arrête, me tance, me sermonne.
Répartir la préparation dans les ramequins.
Le plat est vide, quelques traces de chocolat y restent cependant.
Elle y passe son doigt, sourit, me le tend.
Je m'en empare, je tremble, je la veux.
Le dessert sera-t-il cuit ou baveux ?
Mettre au four 8 à 10 min. Démouler délicatement.
Mes papilles sont toutes excitées.
Je ne peux m'arrêter de lécher.
C'est bon, c'est doux, c'est irréel.
Elle est à moi. Je suis tout à elle.
Servir tiède, accompagné de glace à la vanille.
Quelle absurdité, un gâteau tiède!
À la brûlure pas de remède.
Même la vanille glacée n'apaisera
Le feu qui m'a saisi dans la cuisine ce jour-là.